« Réclamer plus de liberté d’expression en ligne » est donc indissociable, conclut un chercheur, d’une obligation de transparence imposée aux algorithmes.
Browsing: crédibilité
Le taux de participants sceptiques du travail des journalistes est passé de 10%, lorsque des informations ont été certifiées comme étant véridiques, à 22%, lorsqu’il s’agissait plutôt d’un démenti ou d’une correction.
« Nous disons aux gens d’obtenir leurs informations auprès de plusieurs sources pour réduire le risque d’être induits en erreur. Mais cela ne fonctionne pas aussi bien si plusieurs médias peu crédibles parlent de la même chose. »
On peut s’étonner que le rédacteur en chef d’une revue vouée à « la théorie et la pratique des vaccins » soit un docteur en linguistique et que son principal adjoint (senior editor) soit un ophtalmologiste.
Il faut viser une prise de conscience dans la communauté scientifique du risque d’avoir autant de recherches pré-publiées de faible qualité qui pourraient continuer indéfiniment d’être citées.
Les indicateurs de fiabilité de l’information ont toutefois fait une différence pour les gens qui fréquentaient les pires sources : ces internautes ont ainsi amélioré leur « diète » médiatique de façon marquée.
C’est bien connu, on éprouve davantage de confiance envers les experts scientifiques qu’envers les institutions politiques. Mais jusqu’à quel point?
À quoi sert d’avoir des experts si, grâce à Google, on peut tous être un expert en quelques minutes? Un expert, après tout, n’est-il rien de plus qu’un membre de l’establishment qui protège son statut social — et qui, de surcroît, se trompe tout le temps?
Les scientifiques perdent-ils leur crédibilité lorsqu’ils interviennent sur des enjeux politiques? Une étude, jonglant avec un mélange de réel et de fiction, suggère que non.