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Exposition frondeuse, exposition nécessaire, cette rétrospective Marisol a cela de bon qu’elle rappelle que oui, les musées peuvent encore étonner, surprendre et aller jusqu’à nous couper le souffle. Et c’est tant mieux!

Quel est le résultat, sur scène? Comment conjuguer création maléfique, apocalypse et questionnement moral et philosophique? C’est là une excellente question, mais la version littéraire de Wollstonecraft réussit déjà l’exploit d’être aussi efficace que complexe.

L’exercice, même s’il peut inquiéter, alors que les machines semblent prendre de plus en plus de place dans le monde de la création et de la réflexion, pose les jalons de la réflexion plus que nécessaire sur la vitesse des percées technologiques, sur ce qui nous distingue vraiment comme êtres humains, et sur le besoin de se réinventer pour préserver qui nous sommes.

Avec ses 12 danseurs virtuoses, le spectacle est construit selon différents tableaux où la danse rivalise avec la théâtralité. Les artistes ne prononcent pas de mots mais ils sont remplacés par les sons de leurs corps qui s’entrechoquent, ceux de leurs souffles, de leurs cœurs ou de leurs cris.

C’est un solo! C’est une fiction! C’est une pièce de théâtre! Que dis-je, c’est une pièce de théâtre: c’est un récit musical! Peu importe le qualificatif qu’on lui applique, Design d’intérieur, présentée sur les planches de Duceppe du 16 au 20 juin, s’éloigne certainement des clichés que l’on attribue habituellement aux spectacles estivaux.

Le Nouveau Monde de Biomutant se meurt. L’espèce dominante a, dans la folie de son indifférence et de son capitalisme sauvage, pollué les mers au point de faire déferler une vague de mutations sur le biome entier. À la manière de la guerre nucléaire d’un Fallout, cette apocalypse industrielle a rendu le Nouveau Monde inhospitalier, parsemé de zones contaminées et peuplé de créatures dont le génome s’entremêle, créant monstres et mutants anthropomorphiques. Mi-hommes, mi-animaux, 100% ninjas furries.