Anaïs Elboujdaïni répond aux questions de Hugo Prévost sur l’objectivité en temps de conflit, le journalisme de guerre et sur le fait de se retrouver plongée, au hasard, dans la violence et la mort.
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L’avantage de faire soi-même des vérifications élémentaires — vérifier la source, chercher une deuxième source — c’est que cela permet de ralentir la dissémination de désinformation.
Au manque d’électricité et d’eau potable pour 2,3 millions d’habitants s’ajoute à présent le risque de maladies causées par l’utilisation d’eau impropre à la consommation, en premier lieu la dysenterie et le choléra.
« Dans cette situation, l’aide est désespérément nécessaire. Des personnes ne sont pas seulement tuées lors des attaques, mais aussi à cause de maladies causées par des conditions insalubres. »
Comme le rappelle le journal britannique The Guardian le 11 octobre, la Russie est connue des experts pour avoir utilisé X pour diffuser de la désinformation, et les événements des derniers jours laissent croire « qu’elle semble avoir capitalisé sur le conflit israélo-palestinien ».
Pour quiconque a suivi un tant soit peu le conflit israélo-palestinien, les 80 dernières années ressemblent à une reprise des mêmes comportements, avec des résultats toujours plus déprimants (et sanglants). Oslo, un téléfilm produit par HBO, raconte ce qui a probablement été le moment où la paix a véritablement paru à portée de main, avec les Accords du même nom.
Le ton est donné: selon l’envoyé des Nations unies au Moyen-Orient, Nickolay Mladlenov, le processus de paix entre Israéliens et Palestiniens « est dans un impasse totale », et la question est si délicate qu’il existe un « risque accru de violence et d’escalade régionale ».
Il faudra plus qu’un coup de pouce économique offert aux Palestiniens pour mettre fin au conflit qui déchire le Proche-Orient depuis bientôt 75 ans, a déclaré jeudi l’envoyé des Nations unies pour le Moyen-Orient, devant le Conseil de sécurité.
Le conflit israélo-palestinien, qui se poursuit depuis plus de 70 ans, ne pourra bientôt plus être « géré », et doit déboucher sur une solution permanente, ou risquer d’attiser davantage la méfiance et la souffrance, plaident les Nations unies.
Si un calme précaire semble revenu dans la bande de Gaza et en Israël, après de violents échanges de tirs il y a deux jours, l’envoyé spécial des Nations unies pour le Moyen-Orient, Nickolay Mladenov, met en garde contre une nouvelle escalade meurtrière dans cette région déjà trop souvent éprouvée par la guerre.