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Les organisations s’opposant à la lutte contre les changements climatiques obtiennent une plus grande couverture médiatique que celles qui veulent combattre les émissions polluantes et l’effet de serre, selon une nouvelle étude de l’Université Brown.

Les climatosceptiques sont peut-être moins nombreux qu’on ne l’imagine… et moins nombreux qu’ils ne l’imaginent eux-mêmes: un quart de leurs messages sur Twitter, pendant un moment crucial de l’automne 2017, avaient en fait été envoyés par des robots.

La décision de la direction de l’agence américaine des océans et de l’atmosphère (NOAA), vendredi dernier, de désavouer ses météorologues qui ont contredit le président Trump, marque une nouvelle étape dans l’escalade des attaques contre les experts.

Discuter de changements climatiques avec un climatosceptique peut sembler une cause perdue, mais ça dépend avec qui. Plus on en parle dans les cercles d’amis et familiaux, et plus cela peut avoir un impact positif sur leur perception de la science du climat.

En 2015, le meurtre de deux journalistes, en Virginie, devenait le premier à être diffusé en direct sur Facebook. Quatre ans plus tard, c’est de la Nouvelle-Zélande qu’est venue la première tuerie de masse diffusée en direct, et accompagnée de traces numériques laissées délibérément par le tueur. La vitesse à laquelle cette descente aux enfers s’est faite illustre le dérapage social que sont devenus les réseaux sociaux entre les mains d’esprits dérangés.

En lice pour le prix de la nomination la moins pertinente de l’année: un comité de la Maison-Blanche chargé d’analyser les craintes des militaires sur les risques des changements climatiques sera présidé par un homme qui croit que davantage de CO2 dans l’air est une bonne chose et qui a déjà comparé les climatologues aux nazis.

Lorsqu’il a annoncé le retrait des États-Unis de l’Accord de Paris l’an dernier, Donald Trump a blâmé « le fardeau économique et financier » que cet accord imposait à son pays. Depuis, c’est un argument récurrent du discours climatosceptiques: l’Accord de Paris coûterait trop cher. Or, le Détecteur de rumeurs a eu beau chercher, il n’a rien trouvé qui obligerait un pays signataire à payer quelque chose s’il n’atteignait pas la cible qu’il s’est fixée.

« J’ai toujours pensé que les changements climatiques étaient un paquet d’idioties, mais à présent, je pense vraiment que c’est en train d’arriver. » C’est ce que déclarait cette semaine au Washington Post une nommée Margie White, « partisane de Trump de 65 ans » et surtout, résidente d’une région de Caroline du Nord touchée par l’ouragan Michael, moins d’un mois après l’ouragan Florence.