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En réponse aux critiques récurrentes, le comité Nobel avait annoncé en 2018 une initiative qui, pour cette institution traditionnellement opaque, était inédite: que chaque personne invitée à soumettre des candidatures prenne désormais en considération la place des femmes et la « diversité géographique ».

Depuis lundi, les trois Nobel de science — médecine, chimie et physique — ont récompensé le travail accompli par une poignée de sommités. Toutefois, les Nobel ont beau être les prix scientifiques les plus prestigieux aux yeux du public, ils n’en sont pas moins qualifiés, à intervalles réguliers, d’anachroniques, d’inadaptés à la façon de faire la science… et de sexistes. Ces critiques sont-elles justifiées? Le Détecteur de rumeurs survole quatre de ces critiques.

Poison mortel ou antidote pharmaceutique, la bivalence de ces substances débusquée au fil du temps se décortique dans l’exposition Venenum, un monde empoisonné présenté jusqu’au 8 mars 2020 au Musée de la civilisation à Québec. En parallèle, l’exposition Curiosités du monde naturel regroupe une série d’artéfacts des expéditions du 18e et 19e siècle dans l’optique du naturaliste Charles Darwin, jusqu’au 5 janvier.

« Si vous ne pouvez pas l’épeler, nous ne le mettons pas dans nos aliments ». C’est le slogan qu’a choisi la compagnie Maple Leaf pour une récente campagne publicitaire. L’intention est peut-être bonne et se débarrasser de certains additifs de synthèse et autres agents de conservation artificiels, c’est une bonne stratégie de marketing. Mais éliminer des substances aux noms compliqués, ça ne tient pas debout: ce n’est pas parce qu’une chose a un nom compliqué qu’elle est dangereuse pour la santé.

Après un attentat à la bombe à Stockholm et pendant l’escalade de xénophobie qui s’ensuivit, l’auteur suédois et tunisien Jonas Hassen Khemiri a traité ouvertement de ses peurs dans un grand journal suédois en 2010. Dérivée de ce texte, la pièce J’appelle mes frères est mise en scène par la directrice artistique du Théâtre de l’Opsis, Luce Pelletier abordant le problème racial de la couleur de la peau dans les Maisons de culture de Montréal du 23 mars au 3 mai.

Depuis lundi, les trois Nobel de science — médecine, chimie et physique — ont récompensé le travail accompli par une poignée de sommités. Toutefois, les Nobel ont beau être les prix scientifiques les plus prestigieux aux yeux du public, ils n’en sont pas moins qualifiés, à intervalles réguliers, d’anachroniques, d’inadaptés à la façon de faire la science… et de sexistes. Ces critiques sont-elles justifiées?