Les chercheurs suggèrent qu’une meilleure compréhension de ces rivières atmosphériques serait peut-être plus importante encore que la compréhension des pluies pour prédire la vitesse à laquelle la calotte glaciaire groenlandaise va continuer de fondre.
Navigation : changements climatiques
Les changements climatiques ont eu deux impacts ces dernières années, tous deux prévisibles : d’une part, à cause des températures plus élevées, davantage de neige s’évapore avant même d’avoir atteint le lac.
S’il n’est pas possible de prévoir un ouragan avant qu’il ne se forme, on peut au moins calculer les probabilités saisonnières, sur la base des conditions propices à la formation de ces tempêtes.
On ne sait toutefois pas grand-chose de la vitesse à laquelle ce cycle se produit et de la quantité totale de gaz à effet de serre libérée que cela représentera par kilomètre carré.
« Nous devons passer d’un système qui soutient la culture de cinq ou six plantes à un autre qui aide les agriculteurs à mener des expériences et adopter les plantes qui sont les plus efficaces sur leur territoire particulier. »
Si les fortes pluies et les sécheresses se multiplient, les chercheurs espèrent que de nouvelles technologies génétiques peut accroître la résilience des plants de riz avant qu’il ne soit trop tard.
C’est sans compter la dizaine d’autres indicateurs (glaciers, événements extrêmes, inondations, canicules, etc.) qui, sans avoir battu un record, sont largement dans la moyenne supérieure des dernières décennies ou du dernier siècle et demi.
Les auteurs du rapport appellent les nations du monde à adoptée une approche qui ne serait plus réactive, mais plutôt basée sur les risques, et qui s’appuierait donc sur des mesures de mitigation et de contrôle avant que les sécheresses ne se produisent.
Les océans absorbent une grande partie du CO2 émis par les activités humaines et emprisonnent la chaleur. Mais le prix à payer est une lente hausse de la température des océans et une lente diminution du taux d’oxygène.
Un peu partout dans le monde, la cause première est toujours la même : la destruction de leurs habitats naturels, suivie par la chasse, les espèces invasives et les changements climatiques.