Dès les premières minutes de la pièce, ou plutôt dès la lecture du synopsis, le ton est donné : on veut casser les codes masculinistes, renverser des millénaires de sexisme, etc.
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Qui trop embrasse, mal étreint. On est noyés sans être capable de tirer le fil du réel enjeu soulevé par la pièce. Beaucoup de bruit pour rien, ou juste pour se faire peur.
« Je m’épuise jusqu’à arriver à un état d’abandon, où l’instinct prend la place sur le rationnel. Dans les oeuvres de Basquiat, il y a une charge émotionnelle, une frénésie que j’ai voulu recréer sur scène. »
Pas perdus est une superbe lettre d’amour à cet aspect traditionnel de notre culture dont nous pouvons être fiers.
Au Théâtre d’Aujourd’hui, l’auteure Catherine Chabot propose Lignes de fuite, une pièce où se télescopent luttes linguistiques, sociales, géographiques et financières.
Il semblerait inadéquat de commencer une critique sur une pièce telle qu’Okinum sans d’abord faire une reconnaissance du territoire sur lequel oeuvre Pieuvre.ca. Pieuvre.ca se situe sur des territoires autochtones qui n’ont jamais été cédés, dont la nation Kanien’kehá: ka est reconnue comme gardienne des terres et des eaux. Tiohtiá:ke, autrement connu sous le nom de Montréal, reste un lieu historique de rassemblement pour plusieurs Premières Nations; aujourd’hui, c’est le lieu de résidence d’une population autochtone diversifiée et dynamique, ainsi que d’autres peuples.
L’occasion était trop belle pour l’ignorer: pour le 50e anniversaire du Centre du Théâtre d’Aujourd’hui, l’équipe de direction a offert à nul autre que Mani Soleymanlou d’ouvrir le bal de cette année à marquer d’une pierre blanche dans l’histoire de l’institution théâtrale montréalaise. Et quoi de mieux qu’une oeuvre sur la mort pour célébrer?
Trente ans. Nous aimons bien entendre qu’il s’agit du nouveau vingt ans, mais une panique chronique s’empare tout de même de chaque personne qui franchit ce cap. D’autant plus que peu sont les élus qui vivent une existence à La bohème de Charles Aznavour, épuisés, mais ravis, en posant nus et en échangeant des toiles contre un bon repas chaud. Une angoisse qui grandit, un stress qui envahit et l’envie soudaine de s’enfermer dans quelques pieds carrés.
Dans un monde où nous sommes beaucoup trop accro à nos émissions favorites et où nous rêvons de nous marier avec notre personnage préféré, cette pièce devrait tomber à point. Pourtant, elle donne l’effet d’un pétard mouillé.
Le dramaturge Olivier Choinière convie le public à jouer à Jean dit lors d’une messe noire au Centre du Théâtre d’Aujourd’hui (CTD’A) du 20 février au 17 mars, exorcisme garanti.