Les critiques de cette technologie de captage et de séquestration voient dans sa promotion à la COP28 une stratégie de diversion. Cette technologie « est la bouée de sauvetage de l’industrie des carburants fossiles et elle est aussi leur plus récente excuse et stratégie pour retarder » l’action sur le climat, déclare dans le quotidien The Guardian la directrice du programme de « l’économie fossile » au Centre international de droit de l’environnement, Lili Fuhr.
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Le fait que la technologie remonte aux années 1970 est aussi un mauvais signal : après tout ce temps passé à la décrire comme une solution dans la lutte aux changements climatiques, elle devrait récolter de meilleures notes.
« Une fois que vous réussissez à produire de meilleurs catalyseurs, la plupart des problèmes liés à l’électrolyse du CO2 disparaissent. »
Pour l’instant, l’argent investi dans les projets de captation du carbone serait plus utile pour aider à réduire les émissions polluantes.
L’hydrogène bleu serait considéré comme une énergie de transition, en attendant que l’hydrogène vert, moins polluant, soit plus répandu et plus abordable.
Par exemple, le Canada a deux représentants de la compagnie pétrolière Suncor, qui font partie de la délégation de l’Alberta.
La poussière de basalte permettrait, à grande échelle, de « nettoyer » 2,5 milliards de tonnes de CO2 par an.
Quelques érables peuvent-ils vraiment compenser les émissions de gaz à effet de serre (GES) d’un voyage en avion? La réponse est oui: la captation, puis la séquestration du CO2 par les arbres est, de toutes les stratégies pour atténuer l’impact des changements climatiques, l’une des plus faciles à calculer. Mais il y a aussi des bémols, expliquent le Détecteur de rumeurs et Unpointcinq.