Le texte d’Anatomie d’un suicide, notamment avec ses échanges quasiment intergénérationnels, est très bien interprété par une solide distribution. Dommage, toutefois, que plusieurs autres éléments viennent franchement gâcher l’expérience. Le sujet est brutal, mais nécessaire, certes. Ce qui est moins nécessaire, c’est d’irriter les spectateurs.
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Quatre acteurs sur scène; des décors très réussis qui se métamorphosent sans arrêt… la pièce de plus de deux heures présente le cas d’Anna, dont on se demande si le destin aurait pu être différent.
Tout est magnifique dans ce spectacle. La mise en scène est finement réglée, les décors, les éclairages et la musique parfaits. Quant aux artistes, ils sont tous plus talentueux les uns que les autres et se produisent, non seulement sans filet, mais au plus près du public.
Dans un bureau ressemblant à peu près à tous les autres bureaux, le travail a un peu des allures de fin du monde douce-amère. Et puisque Glengarry Glen Ross, une fable des années 1980 sur le capitalisme sauvage est toujours d’actualité, voilà que Brigitte Poupart monte la pièce sur les planches de l’Usine C. Pour notre plus grand plaisir… et un peu pour nous mettre mal à l’aise.