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« Si vous frappez près d’une zone habitée, vous parlez d’évacuations de masse et vous rendez le territoire invivable pendant 20 à 30 ans », déclare un ancien expert des politiques nucléaires au sein du ministère américain de la Défense, et qui a lui aussi écrit sur les menaces qui pèsent sur ces réacteurs.

Alors que les rumeurs de guerre entre les États-Unis et l’Iran se sont légèrement tues, presque deux semaines après l’assassinat, par Washington, du général iranien Qassem Soleimani lors d’une frappe à Bagdad, et que doit s’entamer le procès de destitution du président Donald Trump au Sénat, les Américains demeurent majoritairement opposé à la façon d’agir de la Maison-Blanche au Moyen-Orient, indique une enquête du Pew Research Center.

La planète a retenu son souffle, mardi soir, alors que les Gardiens de la révolution, l’armée idéologique de l’Iran, ont revendiqué le tir d’une quinzaine de roquettes contre au moins deux bases irakiennes abritant des troupes américaines. Ni l’armée américaine, ni l’armée irakienne n’ont fait état de victimes, pas plus que l’armée canadienne, qui stationne des troupes dans le pays.

L’appel au calme lancé par le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, dans la foulée de l’assassinat du général iranien Qassem Soleimani, n’aura pas été entendu: le gouvernement iranien a annoncé dimanche qu’il ne se sentait plus lié par les dispositions de l’accord sur le nucléaire concernant le nombre maximal de centrifugeuses pouvant être utilisées dans le cadre de ses activités d’enrichissement d’uranium.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) confirme que les symptômes observés sur les victimes du raid aérien perpétré dans le village syrien de la région d’Idlib, qui a fait près de 100 morts et des centaines de blessés le 4 avril, sont compatibles avec une exposition à une arme chimique.

Ce qui devait arriver arriva: le nouveau président américain, fort de son cortège de bénis oui-oui, a décidé de « punir » son homologue syrien Bachar al-Assad pour l’attaque au gaz menée contre des civils, plus tôt cette semaine, et a bombardé l’aéroport militaire syrien d’où aurait été lancé l’ignoble assaut.

Au moment où les villes syriennes se font bombarder, l’historien, Xabier Irujo révèle des faits inédits sur la destruction de la ville basque Guernica par les nazis dans son ouvrage Gernika, 1937 : The Market Day Massacre. John Richardson du New York Review of Books revisite le tableau de l’artiste Pablo Picasso qui illustre la scène horrible.