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Outre la langue, la religion ou l’adoption commune d’une cuisine québéco-indienne, Lucie et Jay sont confrontés à la terrible distance opposant l’Afrique australe au Québec. Chacun exprime son attachement à l’autre, mais aussi combien il peut être ardu et déstabilisant d’être soi dans un couple que tout pourrait dissoudre.

C’est toutefois dans ses dernières minutes que l’oeuvre passe au niveau supérieur. Via un tour de passe-passe inédit, mais parfaitement en phase avec sa volonté et son idéologie, le film devient soudainement hantant et d’une poésie aussi splendide que cruelle.

Hugo Prévost et Kevin Laforest se demandent s’il est vraiment morning in America, ou si ce biopic en beurre un peu trop épais.

1995 fait le travail. Et avec de petits détails non négligeables ici et là, même sous-développés, le film parvient à justifier une certaine pertinence. Combien de temps suivrons-nous Trogi dans ses aventures? Dur à dire, mais pour l’instant, on s’accroche avec lui et on se surprend à s’intéresser à comprendre pourquoi il est devenu qui il est devenu.

En voulant évoquer cette fameuse entrevue donnée en 2019 par Andrew, une soirée qui causera d’ailleurs sa « perte », avec la disparition de ses privilèges royaux et le versement éventuel de plusieurs millions de dollars à sa victime alléguée, le réalisateur Philip Martin semble s’être concentré, dans Scoop, sur le mauvais personnage principal. Cela est bien dommage, puisque cette affaire continue de faire couler de l’encre, encore aujourd’hui.

Franchement sympathique, voire carrément drôle par moments, Bernadette est un hommage en demi-ton, un documentaire mâtinée de fiction. Si l’on ne donne pas dans le biopic dramatique, Catherine Deneuve mène ce Bernadette d’une main de maître, et justifie à elle seule le visionnement de ce film.

FNC

Priscilla est au final un film qui hante. Un biopic aux allures conventionnelles, mais qui parvient à sa manière à apporter une perspective inattendue à un sujet qu’on croyait connaître. Sauf qu’il s’agit aussi d’une œuvre qui aurait pu être encore plus imposante et plus fignolée.

Doom Guy : Life In First Person est le récit de l’une des personnes ayant probablement le plus transformé le monde des jeux vidéo, mais aussi l’histoire d’une jeune équipe qui a tout changé, à plusieurs reprises, avant de s’essouffler. Un livre bien écrit, largement complet, qui intéressera les amateurs comme les mordus de l’industrie.

Nul doute que le regretté artiste – qui avait donné son aval à la pièce avant son décès – aurait été profondément touché par la performance magistrale de sa muse. Nous l’avons tous été.