Un élément important des négociations menées à Cali sera l’argent. À l’instar des débats houleux des conférences annuelles des Nations unies sur les changements climatiques ces dernières années, les pays les plus pauvres risquent d’être déçus par les investissements insuffisants des pays les plus riches.
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« Trouver autant de virus d’un coup est incroyable, et cela n’est qu’une petite partie de l’ensemble. Il y en a des millions d’autres qui attendent d’être découverts, et nous pouvons utiliser la même approche pour identifier des bactéries et des parasites. »
Il faut rappeler que malgré leur mauvaise réputation dès qu’il est question de protection de la nature, les villes abritent une certaine biodiversité : les auteurs de cette étude rappellent que des collègues allemands avaient préalablement identifié à Berlin 213 espèces de plantes menacées de disparition.
Il faut rappeler qu’il s’agit d’un accord non contraignant, c’est-à-dire qu’un pays qui n’atteint pas ses objectifs n’aura aucune « pénalité ». Et c’est en partie ce qui explique qu’en 2030, il y aura toujours 575 millions de personnes vivant dans une pauvreté « extrême », 600 millions souffrant de famine et 84 millions d’enfants sans accès à une école.
« Si nous voulons éviter la prochaine pandémie, nous devons cesser la destruction de la biodiversité, le réchauffement et la pollution de la planète. »
À l’échelle mondiale, la croissance des canicules et des sécheresses risque d’entraîner, dans quelques décennies, une augmentation de 50% des mégafeux.
Près de 41 % des espèces d’amphibiens sont menacées d’extinction, ce qui en fait la catégorie de vertébrés la plus à risque sur la planète.
Les zones protégées représentent à l’heure actuelle 17 % des terres émergées de la planète (et 8 % des océans). Dans l’entente intervenue à Montréal en décembre dernier, au terme de la rencontre des Nations unies sur la biodiversité, les pays signataires se sont engagés à passer à 30 % en 2030.
« Les données et les informations sont rarement en temps réel, ce qui veut dire que le soutien apporté par la science n’est souvent pas à jour et moins pertinent… »
La plus connue parmi toutes ces mesures est celle du CO2 dans l’atmosphère: il avait oscillé autour de 280 parties par million pendant les 10 000 dernières années, il a bondi en un siècle et demi à plus de 415 parties par million.