Les politiciens américains qui, par les temps qui courent, s’empressent de voter des lois qualifiant le fœtus de « personne », semblent beaucoup moins préoccupés par l’avenir de cette « personne ».
Navigation : avortement
S’il est de notoriété publique que le Canada n’est pas le « plus meilleur pays du monde », une citation peut-être attribuée à la blague à l’ex-premier ministre Jean Chrétien, on aurait pu croire qu’après la légalisation du droit à l’avortement par la Cour suprême, en 1988, les femmes d’un océan à l’autre auraient rapidement eu accès à des services d’avortement. Or, dans différentes provinces, y compris à l’Île-du-Prince-Édouard, cela ne devint une réalité qu’en 2016, écrit la journaliste Kate McKenna dans No Choice, paru ce printemps chez Fernwood Publishing.
Il y a quelques jours, le ministre de la Santé a annoncé que les Québécoises auront accès à la pilule abortive dès l’automne, et ce sans frais. Le médicament RU-486, plus simplement appelé pilule abortive ou myfegymiso (plus simple, mais pas tant que ça) permettra aux femmes qui le veulent d’interrompre une grossesse non désirée de manière non chirurgicale.
Le favori des primaires républicaines américaines Donald Trump a suggéré mercredi de punir les femmes qui avortent avant de revenir sur ses propos, provoquant une levée de boucliers tout en continuant ainsi à monopoliser l’attention des médias.