Au cours d’une audience, le 30 janvier, RFK a déclaré qu’il s’excuserait pour ses propos « si la science lui prouvait qu’il a tort ».
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Les données scientifiques qui ont continué d’être récoltées sur les vaccins contre la COVID ces quatre dernières années montrent encore leur efficacité pour réduire les risques d’hospitalisation et de décès.
Un reportage du magazine Newsweek l’avait noté dès 2021: si la mouvance antivaccins la plus bruyante avait longtemps été le fait de militants de gauche s’inquiétant d’un lien avec l’autisme, elle a gagné en importance politique « à droite ».
« Les personnes fortement motivées à trouver et partager des contenus antivaccins ne font donc qu’utiliser le système de la façon dont il a été conçu, ce qui vient compliquer le fait d’équilibrer ces comportements par rapport aux enjeux de santé publique ou de sécurité. »
Un débat politique peut se contenter d’opinions contradictoires, quitte à le pimenter d’une bonne dose d’émotivité. Mais un débat scientifique sur une question qui a été étudiée depuis des décennies, nécessite des données probantes, appuyées sur des études.
« C’est une maladie qu’on associe à un temps passé. Nous ne l’associons pas à notre société parce que nous savons que si nous vaccinons les gens, nous arrêtons [la maladie]. »
Selon un récent sondage, 16 % des Québécois disaient s’opposer à toutes les mesures sanitaires visant à lutter contre la COVID-19.
Certains de ces médecins se traitaient eux-mêmes à l’ivermectine, un produit qui n’a aucun effet contre la COVID-19.
Les mêmes argumentaires existaient déjà du temps… de la critique du port obligatoire de la ceinture de sécurité.
Une alerte médicale a été déclarée vendredi dernier à Portland, métropole de l’État de l’Oregon, où une vingtaine de cas de rougeole avaient été identifiés depuis deux semaines — presque tous chez des gens qui n’ont jamais été vaccinés. Et ce, dans une ville qui, à l’échelle des États-Unis, fait partie d’une poignée où la résistance à la vaccination est la plus élevée.