Ultimement, avance Angela Konrad, l’art vivant « ne possède pas d’alternative » : il faut que celui-ci soit présenté devant public, sur scène.
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Cette première partie de Vernon Subutex demeure agréable à voir, ne serait-ce que pour contempler l’immensité du talent d’une bonne partie de la distribution – outre David Boutin, on a grand plaisir à apprécier le jeu de Paul Ahmarani, Violette Chauveau et Anne-Marie Cadieux, entre autres. Espérons cependant que les prochaines déclinaisons seront mieux structurées.
Élevée sur le bord de l’eau, là où le Saint-Laurent devient une mer immense, Sylvie Drapeau a grandi avec ses frères et soeurs, ses parents aux façon de faire un peu plus « à l’ancienne ». Dans une magnifique et terrible pièce présentée au Théâtre du Nouveau Monde (TNM), l’actrice et auteure raconte sa vie, tout simplement.
Le transhumanisme est un courant de moins en moins underground, un futur proche. « Les robots font-ils l’amour? » aborde ce thème et celui de la magnifique et riche imperfection humaine, du même coup. La scène théâtrale comme lieu de réflexion commune, dans l’éclat et avec poésie, c’est ce que propose Angela Konrad, à l’Usine C.
La nouvelle création d’Angela Konrad à l’Usine C nous confronte à la culture du narcissisme actuelle, entre la quête d’un bonheur toujours plus grand et d’une toujours plus grande frustration.
Peut-être aurait-on dû renommer carrément la pièce. Peut-être aurait-on dû faire disparaître le nom de l’auteur original de l’oeuvre. Car ce Macbeth, traduit par Michel Garneau et surtout mis en scène par Angela Konrad à l’Usine C, c’est l’exemple frappant de la mauvaise bonne idée pour « moderniser » le théâtre.