Browsing: ancêtres

Ce sont les plus vieux décodages de génomes d’Homo sapiens: 43 à 46 000 ans. Et ils contiennent deux surprises: plusieurs de ces premiers Homo sapiens d’Europe avaient des Néandertaliens dans leur arbre généalogique; et ces Européens ne sont pas reliés aux actuels Européens.

Depuis une dizaine d’années, l’arbre généalogique de nos ancêtres préhistoriques s’est complexifié. À l’Homo sapiens et au Néandertalien se sont ajouté de nouvelles espèces qui provoquent bien des débats chez les paléontologues. À défaut d’avoir une réponse par les ossements, l’étude des protéines pourrait lever un peu le voile sur le lien entre « eux » et « nous ».

La caverne de Sibérie qui avait révélé en 2010 l’existence d’un nouveau groupe de cousins préhistoriques, les Dénisoviens, s’est enrichie: depuis, elle a révélé des restes de dizaines de milliers d’objets, étalés sur 150 000 ans.

Comment les humains ont-ils appris à marcher? Sont-ils descendus des arbres en sachant déjà se tenir debout, ou ont-ils développé cette capacité un ou deux millions d’années après avoir foulé le plancher des vaches? En l’absence de preuves tangibles sous la forme de fossiles, deux théories opposées font depuis longtemps l’objet de débats. Mais il semblerait que les deux idées soient erronées.

L’Homo sapiens serait apparu au Botswana, une région du sud de l’Afrique, selon une recherche publiée cette semaine. L’annonce a cependant été rapidement contestée par des scientifiques. Le Détecteur de rumeurs s’est demandé pourquoi.

La réalité virtuelle vient au secours des paléontologues qui commencent à se sentir un peu mêlés avec tous ces crânes d’humains ou de pré-humains qu’on ne sait trop où placer dans notre arbre généalogique. Le résultat est l’image d’un crâne qui pourrait être ce à quoi ressemblait l’ancêtre commun à tous les Homo sapiens, il y a 300 000 ans.

Nos génomes commencent à révéler l’existence d’ancêtres ou de cousins préhistoriques dont on ne soupçonnait même pas l’existence: ni Néandertaliens ni Dénisoviens, ces « fantômes », comme on les appelle, révèlent que les Homo sapiens ont un arbre généalogique encore plus touffu.

Les habitants actuels de l’île de Flores, en Indonésie, ne partagent pas de gènes avec les « Hobbits » ce mystérieux groupe d’humains de petite taille qui a vécu sur cette île il y a 60 000 ans. Et pourtant, eux aussi semblent avoir une tendance, à long terme, à diminuer de taille. Que se passe-t-il sur cette île?