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Inutile de dire qu’au plan scientifique, tout ce qui tourne autour de la COVID — en particulier les vaccins et les variants — sera suivi de très près cette année. Mais à quoi d’autre faut-il s’attendre en 2021?

Parmi ceux qui craignent les nouveaux vaccins contre la COVID-19, on entend parfois l’argument selon lequel les nanoparticules qu’ils contiennent pourraient atteindre le cerveau et y causer des dommages. Cette rumeur est-elle fondée? Le Détecteur de rumeurs est remonté à la source.

Depuis une dizaine d’années, l’arbre généalogique de nos ancêtres préhistoriques s’est complexifié. À l’Homo sapiens et au Néandertalien se sont ajouté de nouvelles espèces qui provoquent bien des débats chez les paléontologues. À défaut d’avoir une réponse par les ossements, l’étude des protéines pourrait lever un peu le voile sur le lien entre « eux » et « nous ».

Grâce à sa capacité à modifier l’ADN, la technologie CRISPR suscite beaucoup d’espoirs pour le traitement des maladies génétiques. Toutefois, il reste du chemin à faire: des études révèlent que ça pourrait faire disparaître des portions du génome, voire des chromosomes entiers, chez les embryons humains.

La collection de plus de 25 000 fragments d’anciens manuscrits connus sous le nom de manuscrits de la Mer morte comprennent, entre autres textes, les plus vieilles copies de la Torah, le livre saint juif. Mais trouver une méthode pour les réunir afin de comprendre leur signification demeure un casse-tête extrêmement difficile, particulièrement en raison du fait que la plupart des pièces n’ont pas été récupérées de façon ordonnées. Des chercheurs indiquaient cependant récemment, dans des travaux publiés dans Cell, avoir utilisé un outil intrigant pour aider à poursuivre cette démarche: des « empreintes » génétiques provenant des peaux d’animaux sur lesquelles ont été écrits les textes.

Vos taches de rousseur ou votre tignasse rousse ne proviendraient pas d’eux. Bien que les gens du monde entier portent des traces de Néandertaliens dans leurs génomes, cet héritage aurait peu ou pas d’impact sur la plupart des traits physiques, conclut une récente étude publiée dans Nature.

Prédire les événements de l’année à venir est toujours un jeu difficile. Se projeter de 10 ans dans le futur, c’est courir un risque. Et pourtant, il y a des tendances qui, bien que noyées dans le flot quotidien de l’actualité, n’en sont pas moins très nettes. 

Un quart des variations génétiques découvertes récemment chez des résidents de 25 villages de l’Ouganda n’avaient jamais été observées auparavant. Ce n’est ni une bonne ni une mauvaise nouvelle pour eux, mais c’est un rappel du fait qu’une trop grande proportion des recherches en génétique depuis 20 ans ont porté uniquement sur des populations nord-américaines ou européennes.