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L’épidémie de rougeole qui sévit sur l’archipel des Samoa, dans le Pacifique, et qui a tué jusqu’ici 70 personnes, n’est pas venue seule: elle a été précédée d’une offensive de désinformation menée depuis des années sur les médias sociaux par des mouvements financés dans les pays riches, en particulier aux États-Unis. 

En plus des médias partisans et des blogues à saveur politique, il existe une autre source surprenante de désinformation à propos de sujets controversés: vous-même. Une nouvelle étude a ainsi révélé que les gens recevant des statistiques exactes sur des questions controversées avaient tendance à les modifier pour qu’elles correspondent à leurs croyances et partis pris.

Les appuis en faveur du Publisac continuent de se multiplier, alors que la Commission municipale chargée de se pencher sur le cas de cet objet publicitaire distribué à grande échelle a récemment recommandé à la Ville de Montréal d’adopter une politique d’adoption volontaire (« opt in »), plutôt que de retrait volontaire, comme cela est présentement le cas.

Les gens évaluent en partie la compétence d’une personne en s’appuyant sur de subtils indices économiques provenant des vêtements de la personne en question, selon une étude récemment publiée dans Nature Human Behaviour par des chercheurs de l’Université Princeton. Selon ceux-ci, ce jugement s’effectue en quelques millisecondes, et sont très difficiles à éviter.

Pendant que les différents pays se réjouissaient —comme au Québec— ou s’inquiétaient —comme en France— des résultats de leurs élèves à l’enquête PISA, un élément troublant les unissait: moins d’un élève sur 10 s’est avéré capable de distinguer un fait d’une opinion. 

Chaque année en novembre, le ministère québécois de la Santé et des Services sociaux lance sa campagne de vaccination contre la grippe saisonnière. Même si l’efficacité du vaccin a déçu il y a quelques années, la vaccination demeure un moyen important pour diminuer les complications et les hospitalisations liées à la grippe, en particulier chez les personnes à risque.

Si les différents acteurs du milieu se réjouissent qu’on parle beaucoup plus d’éducation aux médias et à l’information depuis quelques années, ils devront toutefois prendre garde à ce que ce champ d’expertise ne soit détourné « par des intérêts politiques et industriels qui sont contraires à ses fondations ».

Ces dernières années, les burgers commerciaux de « viandes végétales » se sont multipliés, surfant sur leur aura santé et sur le courant environnemental. Si l’impact environnemental d’une diminution de la viande rouge ne fait aucun doute, le Détecteur de rumeurs a découvert des bémols quant aux bénéfices pour la santé de ces burgers «sans viande».