Barbu est incroyablement varié et créatif dans sa proposition. C’est un spectacle à ne pas manquer pour les plus de 13 ans, où quasiment tout l’éventail des arts du cirque est réalisé, et cela avec la plus grande dextérité.
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Mystérieuse, forte, confiante, féministe de son temps, Marie-Josephte Corriveau osait, hurlait, dénonçait, dérogeait et dérangeait. Violentée, en colère, enragée sans regrets aucuns, elle se défendait, parlait vrai, allait au front… tout le temps!
Ultimement, on a malheureusement l’impression que l’oeuvre s’éparpille trop pour son propre bien, malgré toute la bonne volonté des acteurs. Et l’on se retrouve un peu sonnés en fin de pièce, à l’instar de ce personnage déboussolé après avoir vu une licorne géante qui produit un tintement de clochette lorsqu’elle plie la patte arrière.
Voilà donc le rendez-vous, ou plutôt les rendez-vous auxquels le CTDA convie les spectateurs. Histoire, indique-t-on, de réaffirmer le vocable « d’Aujourd’hui » qui fait partie intégrante de son nom.
Par des procédés relativement simples, mais très ingénieux, qui produisent les mouvements délicats de cet univers original, les artistes enchantent les spectateurs.
Traces d’étoiles est une sorte de conte moderne, une métaphore de ce que renferment les vraies rencontres entre deux êtres et qui est totalement hors d’atteinte de leurs consciences respectives.
Un spectacle vraiment éblouissant et pour tous les publics, où les cases géantes de bande dessinée s’élaborent et se métamorphosent sous nos yeux.
La mise en abyme est totale et vertigineuse. Dans sa position, on comprend que l’acteur s’engouffre dans ses profondeurs et soit quasiment vampirisé par son métier, qui agit comme une drogue.
La poétesse et romancière danoise Olga Ravn est à l’origine de la pièce proposée au Prospero. Son roman Les employés a été traduit en français et adapté en pièce de théâtre dans une mise en scène ambitieuse et très originale.
Pour Camille Paré-Poirier, sa grand-mère Pauline est morte, mais est toujours présente dans son esprit, dans son téléphone, dans son podcast, dans sa pièce de théâtre. Les bons jours comme les jours immondes. Et c’est ce qui fait de Je viendrai moins souvent une oeuvre aussi douce que cinglante.