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Dans un bureau ressemblant à peu près à tous les autres bureaux, le travail a un peu des allures de fin du monde douce-amère. Et puisque Glengarry Glen Ross, une fable des années 1980 sur le capitalisme sauvage est toujours d’actualité, voilà que Brigitte Poupart monte la pièce sur les planches de l’Usine C. Pour notre plus grand plaisir… et un peu pour nous mettre mal à l’aise.

Dans le cadre de sa 19e édition, le Festival Metropolis bleu présentait samedi soir dernier la pièce Água Viva, à la salle Gaudin de l’Hôtel 10. Pour l’occasion, les organisateurs ont fait appel à l’artiste Gabriella Scheer qui a créé en 2012 une adaptation scénique de l’œuvre éponyme de Clarice Lispector.

Sur scène, quatre adultes, quatre représentations de ce début de l’âge de raison, quatre témoins de la modernité. Dans leurs bouches, dans nos oreilles, l’écho rageur d’une génération d’écrivains et d’auteurs qui brûlent de prendre leur place, d’exprimer leurs peines, leurs envies, leur rage, leur désir.

Véritable célébration foncièrement urbaine, quoiqu’aux accents plutôt mélancoliques, Volta est un hymne à la vie vibrant. Sauf que soyons francs, au-delà des acrobaties attendues de la part du Cirque du Soleil, on vient d’abord et avant tout pour la musique de Anthony Gonzalez, alias Monsieur M83, et on reste pour l’époustouflant numéro de BMX.

Deux hommes. Une salle de théâtre. Une oeuvre. Plutôt plusieurs oeuvres, en fait. Car pour la pièce Parfois, la nuit, je ris tout seul, les comédiens Michel-Maxime Legault et Marcel Pomerlo, également en charge de la dramaturgie, endosseront une multitudes de costumes et de personnalités alors qu’ils déambuleront, suivis de près du public, dans les corridors du Quat’sous.

Geoffrey Gaquère est un homme en colère. Le directeur artistique du théâtre Espace Libre a pourtant toutes les raisons de se réjouir. Après tout, l’homme participait lundi au lancement de la prochaine saison de son lieu de création et d’expression artistique, et dévoilait une programmation diverse tournant autour du thème de l’inclusion. Mais ce moment était aussi l’occasion d’établir les faits: les fonds manquent pour accomplir la « mission » réclamée par l’État.

Pour Claudine Robillard, 35 ans, la vie est une longue succession de rêves abandonnés, d’idées mortes-nées, de projets inachevés. Pour briser le cycle et « enfin » terminer quelque chose d’important, l’artiste porte un regard critique, mais surtout humain sur son existence, entre les quatre murs du Théâtre aux Écuries.