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Une famille déchirée, des manigances politiques, des coups de poignard dans le dos, un empoisonnement… Le programme de Simon Boccanegra de Verdi, joué pour une première fois à l’Opéra de Montréal, promettait d’être haut en couleurs. Si la lecture du programme devient pratiquement un incontournable pour saisir toutes les subtilités de l’intrigue, c’est cette complexité du scénario qui donne à Simon Boccanegra toute sa beauté, particulièrement au niveau des chants, torturés et magnifiques.

Presque trois ans jour pour jour après la sortie de Baby 81, le groupe rock Black Rebel Motorcycle Club lance enfin un nouvel album, intitulé Beat The Devil’s Tattoo. Une sonorité plus puissante, des guitares plus grasses, un rythme plus soutenu; la formule est sensiblement la même, mais elle fonctionne toujours aussi bien.

Le flamenco est souvent bien ancré dans ses traditions. Issu de l’Espagne du sud, l’Andalousie a cependant ouvert son esprit et son essence à l’ensemble Constantinople, qui revisite ses racines, ravive son esprit, et qui s’impose sans compromis comme une relecture inédite de ses sonorités jusqu’ici bien établies.

Carmen Maria Vega est le premier album de la chanteuse éponyme. Entre les rythmes de jazz, les mélodies plus traditionnelles, Carmen Maria Vega nous emmène dans un univers plaisant et dynamique.

Vitalic aura finalement quelque peu déçu, jeudi soir, à la SAT. Jouant un DJ set regroupant, entre autres, des extraits de son dernier album, Flashmob, l’artiste aura fait danser la foule sur des rythmes endiablés, certes, mais aura aussi donné l’impression d’avoir choisi la voie de la facilité.

Toute de noir vêtue dans un décor blanc enneigé, Elisapie Isaac a tenue le public de l’Astral en admiration mercredi soir. Avec ses chansons en français, anglais et bien sûr en inuktituk tiré de son dernier album «There will be stars» elle a réussie à créer une ambiance jazzy, folk et moderne à la fois.

19h30 sonnantes. Jeff Beck et sa guitare sont tous deux – mais pas seuls – bien présents pour faire lever la foule, qui elle aussi, est avide de sensations (auditives) fortes et endiablées. Eric Clapton ensuite qui fait mousser le tout jusqu’à la dernière goutte. Un spectacle évolutif et délicieusement rythmé, dont on a dégusté chaque mesure.

À sa 29e saison, Arion continue de nous présenter des programmes qui sortent de l’ordinaire. En effet, les œuvres au menu du troisième concert de cette saison ont été composées pour le théâtre anglais et la pantomime italienne et sont rarement présentées sur la scène musicale montréalaise.

Tous les premiers vendredis du mois, le Musée d’art contemporain organise ses « Vendredis nocturnes », occasion de s’imprégner d’art et de cocktails de toutes formes.