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Christmas music. Some love it; others dread it. Step into any place remotely connected with moneymaking at this time of year and your ears will be assailed by a constant onslaught of holiday melodies: treacly, emotionally heavy-handed, or worse… dull and routine.

Vendredi dernier, à la Salle Bourgie du Musée des Beaux-Arts de Montréal, avait lieu le concert d’ouverture de la 10e édition du Festival Bach de Montréal. Était servi, en ouverture du festival, un Sergeï Babayan qui aurait très bien pu faire office de plat de résistance tant il a ébloui son public en étalant une palette de nuances plus large encore que ce qu’on aurait pu croire possible avec seulement un piano.

Il y a de ces instants où l’on se dit que la musique transcende tout le reste; où l’interprétation d’un morceau est si parfaite, si juste, que l’on se prend à penser que la musique n’est plus une invention humaine, mais plutôt quelque chose d’intemporel, qui a toujours existé. Et mercredi soir, l’Orchestre symphonique de Montréal (OSM) a offert l’un de ces moments.

Il serait faux de prétendre que les groupes Daft Punk et Justice ne se ressemblent pas. Tous deux formés de Français issus du même courant musical (la French Touch), tous deux de solides représentants du monde de la musique électronique, et tous deux embarqués dans un retour progressif aux sources de leur art. Quant à savoir s’il s’agit d’un bon choix, bien malin sera celui qui saura trancher.

Matsuev est un habitué de l’OSM. On l’aura aperçu à quelques reprises sur les planches de la Maison symphonique ces dernières années, défendant la culture russe avec fougue et prestance. Hier soir ne faisait pas exception, car le pianiste émérite nous livra le sublime Concerto No. 2 de Prokofiev.

C’est Don Giovanni de Mozart qui est donné actuellement par l’Opéra de Montréal, à partir du célèbre livret de Lorenzo Da Ponte et sous la direction de Jordan de Souza. La distribution est entièrement canadienne et les résultats sont entièrement satisfaisants.
Dans une mise en scène simple mais pas trop sobre et dans un seul décor, l’action est enveloppée dans des éclairages très ajustés et judicieux. Quelques ajustements sont cependant à prévoir quand on reproduit les silhouettes des chanteurs par un éclairage horizontal. En effet, à un moment, il manquait une des silhouettes sur le mur car la chanteuse n’était pas au bon endroit.
Autre petit bémol : la statue du commandeur, invitée à souper chez le « gentilhomme » Don Giovanni, et censée lui faire peur avant de le précipiter dans les enfers, est peu impressionnante, arrivant tout juste à l’épaule du coquin. Mais la voix combien profonde et puissante de la basse Alain Coulombe, réchappe la scène et nos oreilles résonnent encore de ses effrayantes menaces.
En Don Giovanni, le baryton canadien Gordon Bintner, réussi à être à la fois efficacement charmant et sincèrement détestable. Poursuivi par une Donna Elvira vengeresse et pourtant faible, qui se démène pour mettre en garde les autres femmes contre les manœuvres trompeuses du charmeur pathologique. Mais, au fond, ces avertissements n’ont pour but que de garder le vil séducteur pour elle seule.
Le narcissisme du personnage est si universel que le livret de Lorenzo Da Ponte, écrit au 18e siècle, est malheureusement fort d’actualité et traversera toujours les âges. Ainsi, le choix de situer l’action dans un décor des années 1940, ne détonne pas du tout avec le propos de l’œuvre.
Comme dans plusieurs œuvres de l’opéra comique, le rôle de valet est tout aussi riche que celui du personnage principal. Et, pour ne rien gâcher, le Leporello de Daniel Okulitch est tout à fait à la hauteur : rempli d’humour et de désespoir, chanté avec justesse et expressivité.
Pour la justesse, il n’y a rien à redire. Tous les chanteurs sont généreux, à la hauteur et suffisamment bons acteurs. Notons cependant la fraîcheur sublime d’Hélène Guillemette en Zerlina, la justesse dramatique d’Émilye Dorn en Donna Anna et, surtout, les coloris magnifiques de la suave voix de Layla Claire en Donna Elvira, sa drôlerie et son intensité.
Un bon orchestre, une direction précise et enjouée, de très bon chanteurs et une histoire indémodable: chanceux sont ceux qui n’y étaient pas, car il reste les représentations du 15, du 17 et du 19 novembre.

Les cordes étaient à l’honneur vendredi dernier pour un concert attendu de l’Orchestre Métropolitain dirigé le chef-invité Kensho Watanabe et laissant libre court au talent de son premier violon, Yukari Cousineau. On y présentait les plus grandes œuvres de Felix Mendelssohn, le concerto pour violon No.2 en mi mineur et la symphonie No.3 dite « Écossaise ».

Soirées d’amours incomprises et ultimement vouées à une fin glauque et sanglante, la semaine dernière à la Maison symphonique, alors que l’on donnait une série de morceaux choisis de Roméo et Juliette, de Prokofiev.

Ils sont loups, ils sont libres et ils ne sont pas prêts d’abdiquer à aucune formule que ce soit, que le succès soit oui ou non en jeu. WRONG c’est ça et bien plus, mais c’est surtout le quatrième album du groupe montréalais We Are Wolves.

Le premier rendez-vous de la série montréalaise de l’Ensemble Arion se tenait du 29 septembre au 2 octobre, à la Salle Bourgie. Ces représentations inauguraient une nouvelle offre de l’ensemble à son public: des concerts d’une heure sans entracte, en fin de journée, les jeudis.