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Dans le cadre de la Série des Premières de l’Ensemble Arion, ces concerts plus courts et sans entracte du jeudi, c’est à une soirée aux effluves français à laquelle était convié le public, ce 16 février, à la Salle Bourgie.

Décidément, les belles découvertes musicales se multiplient; après BEYRIES, magnifique disque québécois, voilà qu’apparaît Infinite Worlds, de l’artiste rock indie Vagabon. Un tour de force extrêmement impressionnant qui permet de faire connaissance avec une artiste complexe, audacieuse et talentueuse.

L’heure était aux expérimentations musicales à la Maison symphonique, alors que le violoniste bien connu Joshua Bell était de passage à Montréal pour non seulement tirer de superbes notes d’un Stradivarius vieux de plusieurs siècles, mais aussi pour jouer – partiellement – le rôle de chef d’orchestre.

Ah, les Dandy Warhols ont sorti un nouvel album? Et en 2016, qui plus est? Il y a de cela bien longtemps que la formation américaine ne fait plus tourner les têtes. Du moins, pas la tête de ce journaliste. Les albums se ressemblent et soulèvent peu ou pas les passions. Et ce Distortland, donc? Rien d’excitant, mais peut-être le début d’un repositionnement stylistique intéressant.

Ce 12 février, à la Maison symphonique de Montréal, dans le cadre de la série Les dimanches en musique, l’Orchestre symphonique de Montréal recevait la visite de la violoniste Midori et la visite surprise du chef James Feddeck, qui remplaçait au pied levé le maestro Jeffrey Tate, incommodé par des ennuis de santé.

Vendredi soir dernier, la Maison symphonique accueillait l’Orchestre métropolitain pour une prestation aux accents résolument britanniques. Sous la main de maître d’un impétueux Alexandre Bloch en grande forme, l’Orchestre a transporté le public au début du 20e siècle, en alliant la Downton Abbey Suite de la série éponyme, composée par John Lunn, au Concerto pour violon de Sir William Waton et à la Symphonie no 1 de Sir Edward Elgar. Un mélange aussi rafraîchissant que charmant, que la virtuosité de Jonathan Crow dans le Concerto de Walton ne vient que rehausser d’une touche presque euphorique.

Les chevaliers de la Table ronde munis d’épées devenues des sabres laser. Merlin l’enchanteur déguisé en personnage outrun avec des verres fumés et des espadrilles, le tout éclairé par des néons à la nuit tombante. Un album qui mélange sonorités électroniques et monde fantastique aux créatures magiques. Que demander de plus?

Il n’aura fallu que quelques mesures de la première pièce du disque pour que les émotions déferlent, emportant presque tout sur leur passage. Ce disque, c’est Landing, premier opus de la chanteuse BEYRIES, de son vrai nom Amélie Beyries, femme de 37 ans qui a entre autres tâté des relations publiques avant de se lancer en musique.

L’OSM poursuit ces jours-ci un marathon de quatre concerts en trois jours sur le thème de la musique minimaliste dans lequel des compositeurs de ce courant musical sont jumelés à une l’un des symphonies de Haydn. Après Ravel, joué mardi soir, c’était le tour du compositeur Philip Glass ce mercredi soir.