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En 2013, des résidents de la Bande de Gaza annoncent une découverte archéologique majeure: une statue plus que millénaire du dieu Apollon, littéralement repêchée dans les eaux océaniques bordant le territoire enclavé. Pourtant, quelques semaines plus tard, l’oeuvre disparaît. Dans son documentaire L’Apollon de Gaza présenté dans le cadre des Rencontres internationales du documentaire de Montréal (RIDM), le cinéaste Nicolas Wadimoff tente de résoudre ce mystère.

Ils sont fiers. Et leurs proches sont certainement fiers, eux aussi. Mais en observant les finissants d’une nouvelle fournée de militaires tout juste sortis du Collègue militaire royal de Saint-Jean, dans le documentaire Premières armes, présenté dans le cadre des Rencontres internationales du documentaire de Montréal (RIDM), on ne peut s’empêcher d’éprouver davantage de fascination que de fierté.

À l’image de ses guerriers qui ont à la fois tout et rien à perdre, Netflix se lance tête première dans cette épopée clairement pensée pour le grand écran, prêt à la restreindre dans les limites de sa plate-forme. Pas de quoi trop s’en faire, puisque cette proposition ambitieuse n’est rien d’autre qu’un impressionnant désastre.

L’amour, sous toutes ses coutures, a toujours été au centre du cinéma de Christophe Honoré, qu’il n’est plus nécessaire de présenter dans le milieu du cinéma français. Pourtant, l’homosexualité a toujours été beaucoup plus suggérée qu’entièrement assumée, et c’est après avoir lui-même exploré les capacités et les limites de son art qu’il a enfin décidé d’attaquer le sujet de plein front. En découle Plaire, aimer et courir vite, une œuvre imparfaite qui risque néanmoins de marquer les esprits.

Plus ou moins attendue, après l’éclatement de l’affaire #MeToo et la mise à l’écart de Kevin Spacey, l’acteur principal de la série pendant cinq saisons, la sixième déclinaison de House of Cards vient confirmer que toute bonne chose a une fin. Une fin souvent trop étirée, ennuyeuse et oubliable.

Chose promise, chose due: après à peine quatre épisodes pour la première saison, voilà que la télésérie d’animation Castlevania débarque sur Netflix pour une nouvelle fournée en huit parties. Amateurs de vampires, de sang qui gicle et d’aventuriers armés d’un fouet, cette deuxième saison est pour vous.

Disons que chaque année, on aime toujours devancer un peu plus les sorties, et c’est de manière un peu inquiétante qu’on voit un premier film du temps des fêtes prendre l’affiche à peine quelques jours après qu’on ait éteint (et même pas enlevée) la dernière citrouille de l’Halloween. Cette proposition ultra-usinée de cette relecture louable de Casse-noisettes aurait pourtant davantage charmé les familles au moment opportun, et ce malgré son manque flagrant de consistance.

À l’occasion de ce troisième épisode de Rembobinage, Hugo Prévost et Jean-Simon Fabien plonge dans un film d’Halloween qui a lancé une série bien connue. L’occasion de revenir quelque 30 ans en arrière et de revenir aux racines de cette franchise dont les plus récentes déclinaisons sont franchement effrayantes.

Dans un coin reculé de la côte est américaine, on trouve Hill House, gigantesques demeure sombre et mystérieuse que les membres survivants de la famille Crain tentent de fuir depuis plus d’une vingtaine d’années. Adaptée du roman du même nom écrit en 1959, The Haunting of Hill House est désormais une production originale de Netflix, disponible en dix épisodes d’une heure, chacun sensé faire frémir d’horreur.