Une demi-douzaine d’articles dans des médias québécois et canadiens ont présenté, en mai 2020 puis de nouveau le mois dernier, un médicament qui, testé en Alberta, serait à même de « révolutionner » le traitement du cancer. Le Détecteur de rumeurs rappelle pourquoi il faut être prudent avant d’utiliser le mot « révolutionnaire ».
Auteur/autrice : Agence Science-Presse
Trouvées sous 900 mètres de glace et à près de 300 km de l’accès à l’océan le plus proche: la résilience de certaines formes de vie sous la calotte glaciaire de l’Antarctique continue d’étonner.
La consommation excessive de sucre ajouté tuerait plus de gens que le tabac. Ces propos de l’auteur et journaliste scientifique Gary Taubes et de l’endocrinologue Robert Lustig, de l’Université de Californie, ont fait beaucoup jaser au cours de la dernière décennie. Qu’en est-il réellement? Le Détecteur de rumeurs s’est penché sur la question.
Il y a 11 mois, le message au public était « il faut aplatir la courbe ». Aujourd’hui, alors que le danger réside dans l’apparition de variants du virus susceptibles de prendre la vaccination de vitesse, le message semble devoir être « il faut acheter du temps ».
L’influence des revues scientifiques « prédatrices » ou « frauduleuses », c’est-à-dire celles qui publient tout ce qu’on leur envoie moyennant un généreux paiement, n’est pas à sous-estimer: une enquête révèle qu’un grand nombre d’entre elles font toujours partie de la base de données scientifique Scopus, l’une des plus utilisées par les chercheurs.
Depuis l’été dernier, les médias multiplient les reportages sur l’explosion des ventes de propriétés sur fond de pandémie dans la banlieue éloignée de Montréal, et jusque dans certaines régions touristiques. Le phénomène ne date pourtant pas d’hier, constate le Détecteur de rumeurs.
Anticorps monoclonaux, plasma de convalescents, dexaméthasone… La liste des médicaments qui pourraient avoir un impact positif contre la COVID est longue, mais les résultats de recherches sont souvent maigres, en partie parce que le financement a dû faire face à une sérieuse concurrence —les vaccins— et à une certaine désorganisation.
Les choses se présentent mal sur le front des variants du virus. La version « britannique » pourrait devenir dominante aux États-Unis dès le mois de mars, selon la première estimation de la vitesse à laquelle celle-ci se propage. Et les essais d’un des vaccins ont été temporairement suspendus en raison de craintes sur son efficacité face au variant sud-africain.
Quelques érables peuvent-ils vraiment compenser les émissions de gaz à effet de serre (GES) d’un voyage en avion? La réponse est oui: la captation, puis la séquestration du CO2 par les arbres est, de toutes les stratégies pour atténuer l’impact des changements climatiques, l’une des plus faciles à calculer. Mais il y a aussi des bémols, expliquent le Détecteur de rumeurs et Unpointcinq.
Une publicité de General Motors en plein Super Bowl pour vanter la voiture électrique: la puissance du symbole n’a pas échappé aux observateurs de l’industrie automobile et aux environnementalistes. Mais il en faudra plus pour effacer l’appui encore tout récent aux climatosceptiques.