Auteur/autrice : Jim Chartrand

Jim Chartrand est bachelier de l'Université de Montréal en Études cinématographiques. Il gère également un département Superclub d'une succursale Vidéotron. Et il adore la culture avec le plus grand C que vous pouvez imaginer. En fait, s'il n'avait pas autant de fatigue de sa sage vie remplie, il consommerait encore davantage de ces nombreuses drogues de l'art et du divertissement pour mieux vous en parler. Puisque avouons-le, rien ne lui fait plus plaisir que de conseiller et guider les autres, même si ses avis ne font pas toujours l'unanimité. Il se fait donc un plaisir semaine après semaine de vous offrir des textes sur tous plein de sujets qui le passionnent entre un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, et...

Ruben Östlund n’aime pas le cinéma qui n’a rien à dire et c’est probablement pourquoi, dans ses films, aussi verbeux que contemplatifs, il s’amuse tour à tour à provoquer et à passer au tordeur toutes les strates de la société. Avec The Square, récipiendaire de la prestigieuse Palme d’or du Festival de Cannes, il vient titiller la bourgeoisie en exposant au grand jour toute l’absurdité plus ou moins connue du monde des arts avec un grand « A ». Et disons que pour la majeure partie de l’exercice, il est franchement difficile de résister et encore moins de ne pas éclater de rire.

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Le cinéma semble par défaut être autobiographique dans la majeure partie des cas, surtout dans des films écrits et réalisés par leur géniteur. Bien sûr, lorsque c’est un acteur ou une actrice qui fait le saut derrière la caméra il est aisé d’y soupçonner un narcissisme ou un geste opportuniste. Surtout lorsque c’est pour parler d’une certaine façon « d’eux-mêmes ». Pourtant, c’est tout l’inverse qui se produit avec le fabuleux Lady Bird de Greta Gerwig qui démontre avec une aisance et une maîtrise remarquable que tout son parcours devait indubitablement mener à ce bijou.

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L’enchantement est à son comble, puisque Pixar nous revient avec une œuvre qui chavirera petits et grands dans une véritable merveille de justesse, de magie et de folie, judicieusement encadrée d’un hymne à la vie aussi senti que nécessaire. Bref, la totale ou presque, encore une fois.

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Taylor Sheridan est un scénariste hors pair qui crée des ambiances et des atmosphères angoissantes aussi humaines qu’insoutenables, ce, comme personne. En s’entichant cette fois du rôle de réalisateur également, il se perd dans ses propres méandres et offre une première déception, de quoi attraper Wind River chez soi pour l’apprécier sans trop s’envahir de ses nombreuses failles.

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Ils se détestent plus que tout, mais devront faire équipe malgré eux. Une prémisse connue et remâchée une fois de plus pour donner un nouveau terrain de jeu à deux acteurs qui n’ont plus besoin de présentation. The Hitman’s Bodyguard divertit, mais aurait pu et aurait dû être bien plus, de quoi lui donner le meilleur statut pour les sorties DVD, histoire de ne pas trop regretter sa fin de soirée, avec quelques rires en prime.

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Beau petit travail de famille fortement personnel que Emmanuel Bilodeau offre et s’offre en ajoutant une nouvelle corde à son arc de possibilités en s’appropriant le métier d’humoriste. Le résultat, plutôt inégal, sera reçu de façon différente selon les publics, tout dépendant l’affection et la tolérance qu’on accorde au comédien, comme lui-même le prévient dans son introduction sur le DVD.

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Autant le dire tout de suite, Daddy’s Home était loin d’être un bon film et sa suite, malgré le succès du premier était tout sauf nécessaire. Cela étant dit, sans surpasser la qualité aléatoire du premier volet, cette suite qui épouse tout le schéma du film de Noël habituel s’écoute avec beaucoup de facilité et est pratiquement assurée de décocher ne serait-ce que le plus sincère des sourires. Ce, à moins d’avoir son cœur très assombri par la grisaille des mauvais jours.

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Le génie du cinéaste grec Yorgos Lanthimos n’est plus à prouver et pourtant, même pour les cinéphiles avertis, il parvient encore à surprendre à chaque détour. On aimerait donc déclarer que The Killing of a Sacred Deer est sa proposition la plus décalée, mais face au contenu de son envieuse filmographie, on dira seulement qu’il s’agit à nouveau d’une œuvre rien de moins qu’admirable tout autant qu’elle est déroutante.

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