Auteur/autrice : Éloïse Choquette

Éloïse Choquette fait comme si elle menait une vie bien rangée d’architecte de jour – et devient une personne éclectique de nuit. Que ce soit en étant activement impliquée dans des organismes à but non lucratif, ou encore en faisant des études à temps partiel à Concordia en littérature et études des peuples autochtones, Éloïse aime diversifier ses champs d’intérêts, qui passent du féminisme intersectionel à la littérature, en passant par la science-fiction, les arts de la scène, le cinéma, la mode et le design. Journaliste chez Pieuvre depuis 2011, elle raffole de théâtre, de musique et de danse, qu’elle se plait à disséquer avec un enthousiasme certain. Elle puise la plupart de ses citations et inspirations quotidiennes dans Star Trek et Harry Potter, sujets dont elle peut discourir pendant des heures.

Il semblerait inadéquat de commencer une critique sur une pièce telle qu’Okinum sans d’abord faire une reconnaissance du territoire sur lequel oeuvre Pieuvre.ca. Pieuvre.ca se situe sur des territoires autochtones qui n’ont jamais été cédés, dont la nation Kanien’kehá: ka est reconnue comme gardienne des terres et des eaux. Tiohtiá:ke, autrement connu sous le nom de Montréal, reste un lieu historique de rassemblement pour plusieurs Premières Nations; aujourd’hui, c’est le lieu de résidence d’une population autochtone diversifiée et dynamique, ainsi que d’autres peuples.

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Vendredi soir dernier, la Maison symphonique accueillait l’Orchestre métropolitain pour une prestation aux accents résolument britanniques. Sous la main de maître d’un impétueux Alexandre Bloch en grande forme, l’Orchestre a transporté le public au début du 20e siècle, en alliant la Downton Abbey Suite de la série éponyme, composée par John Lunn, au Concerto pour violon de Sir William Waton et à la Symphonie no 1 de Sir Edward Elgar. Un mélange aussi rafraîchissant que charmant, que la virtuosité de Jonathan Crow dans le Concerto de Walton ne vient que rehausser d’une touche presque euphorique.

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La Chapelle Scènes Contemporaines se démarque toujours un peu des salles de spectacles mêmes les plus expérimentales. Pourtant, les dimensions plus restreintes des lieux et sa discrète présence sur la rue sont loin d’être le reflet de l’exubérante créativité qui y trouve son nid. Fidèle à son habitude, cette scène très contemporaine n’a pas peur de présenter des œuvres à la fois extravagantes, expérimentales et franches. C’est exactement ce que propose ACTION MOVIE, en mêlant habilement anti-oppression, féminisme, remise en question profonde – et humour!

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Celles et ceux qui me connaissent savent que le Prospero reste (et continuera certainement d’être) l’un de mes théâtres préférés à Montréal. La diversité des pièces offertes, la qualité des spectacles, ainsi que le talent des comédiens et autres praticiens du théâtre qui s’y produisent contribuent certainement à cette excellente réputation que je n’ai pas peur de défendre à tous vents. Aussi, c’est non sans un certain désarroi que j’ai assisté à la pièce Act of God, qui bien qu’elle laissait promettre de grands moments dramatiques, s’est traduite en une déception aussi vive et froide qu’un matin de janvier.

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Encore une fois cette année, James Hyndman et Stéphane Lépine nous proposent des rendez-vous littéraires au Théâtre de Quat’sous, qui gagnent d’ailleurs toujours en popularité, comme en a pu témoigner la salle pleine à craquer qui s’est remplie lundi soir pour écouter les paroles de Fritz Zorn lues par le comédien.

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La Chapelle Scènes Contemporaines se démarque très certainement par sa programmation audacieuse et expérimentale. Même dans le genre, le théâtre propose généralement des pièces qui viennent choquer (positivement ou négativement) le spectateur, avec son consentement et son approbation enthousiastes.

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Depuis ses débuts en 1979, l’ancienne caserne de pompier choisie par la cohabitation de trois troupes de théâtre, le Nouveau Théâtre Expérimental, Omnibus et Carbone 14, continue d’offrir aux praticiens du théâtre un espace versatile et divergent de création théâtrale.

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L’espace, cette frontière ultime. Pour le 50e anniversaire d’une franchise qui a révolutionné le genre de la science-fiction au petit comme au grand écran, le réalisateur Justin Lin (Rapides et dangereux) avait la barre haute, surtout après le succès commercial important, mais à la réception mitigée, de Star Trek vers les ténèbres (Star Trek Into Darkness). Si Star Trek Au-Delà (Star Trek Beyond en version originale anglaise) est loin d’être le film de l’année, il n’en reste pas moins aussi rafraîchissant qu’intelligent, avec un soupçon de cet optimisme pétillant propre à la franchise.

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