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    Accueil»Culturel»Cinéma / Télévision»Doom Annihilation: film de tir à la première personne
    Image tirée du film

    Doom Annihilation: film de tir à la première personne

    2
    Par Patrick Robert le 30 septembre 2019 Cinéma / Télévision

    À quelques exceptions près (comme le Tomb Raider de l’an dernier), les adaptations de jeux vidéo au cinéma donnent rarement de bons films, et ce n’est certainement pas Doom: Annihilation, disponible dès aujourd’hui en Blu-ray et DVD, qui changera cette réputation.

    https://www.youtube.com/watch?v=bkhXSLmRbiE

    Ayant découvert un portail vieux de sept mille ans permettant de se téléporter instantanément du désert du Nevada à Phobos, l’une des deux lunes de la planète Mars, les scientifiques de la United Aerospace Corporation (UAC) n’ont évidemment pas pu s’empêcher de l’activer, et le premier malchanceux à l’emprunter en est revenu complètement fou à lier. La lieutenante Joan Dark et son groupe de Marines de l’espace sont alors envoyés sur Phobos pour effectuer des réparations, mais sur place, ils sont accueillis par d’étranges symboles sumériens tracés avec du sang sur les murs du laboratoire, et des employés transformés en créatures difformes et violentes attaquant tout ce qui bouge. Rapidement, les soldats s’apercevront qu’ils doivent détruire le téléporteur, qui constitue rien de moins qu’une porte ouverte sur l’Enfer, afin d’empêcher les démons d’envahir notre monde.

    La pochette du boîtier

    Faisant totalement abstraction de la version précédente, Annihilation raconte, moins bien, à peu près la même histoire que le Doom d’Andrzej Bartkowiak paru en 2005. Si un scénario aussi mince peut toujours convenir à un jeu vidéo où l’on participe directement à l’action manette en main, il en va tout autrement pour un long-métrage devant lequel on reste passif, et ce reboot se prenant un peu trop au sérieux parvient à rassembler tous les clichés du genre, mélangeant pêle-mêle Alien et Resident Evil pour produire ce qui ressemble à un film de zombies dans l’espace, bien qu’on soit censé être en présence de démons, et au final, il est assez difficile de se préoccuper du sort de ces soldats sans grande personnalité, qui se feront tuer les uns après les autres durant les quatre-vingt dix minutes que dure le visionnement.

    Alors que le Doom de 2005 multipliait les clins d’œil la franchise d’id Software, allant jusqu’à présenter une scène complète dans la même vue subjective que le FPS, avec le canon de l’arme dans le bas de l’écran comme si c’était le spectateur qui la maniait, les deux seules références qu’Annihilation fait au jeu vidéo sont un docteur décédé se nommant John Carmack (en hommage au créateur), et l’inclusion du fameux BFG, le « Big Fucking Gun », parmi l’arsenal des soldats. Bien que les effets spéciaux se soient sensiblement améliorés dans la dernière décennie et qu’on insère quelques images spectaculaires ici et là, la réalisation de Tony Giglio s’avère aussi banale que son scénario, et à part une séquence vers la fin prenant place en enfer, ce reboot n’offre rien de bien mémorable.

    Image tirée du film

    Loin de la version précédente, qui réunissait des acteurs sérieux ayant besoin d’argent comme Rosamund Pike et Karl Urban (ainsi qu’un jeune Dwayne Johnson), Doom: Annihilation propose une impressionnante brochette de comédiens dont on n’a jamais entendu parler. Incarnant Joan Dark, Amy Manson (que certains ont peut-être vu dans la série Atlantis) calque manifestement sa performance sur le personnage de Ripley dans Alien, sans malheureusement posséder le talent de Sigourney Weaver, et le Docteur Bertruger joué par Dominic Mafham constitue un vilain qui ne suscite que l’indifférence. La palme de la médiocrité revient à Nina Bergman, dont le personnage est censé parler français, alors que la comédienne s’exprime plutôt dans un charabia incompréhensible proche de Google Translate.

    Doom: Annihilation est disponible en version Combo Pack, incluant le film sur disques Blu-ray et DVD, et s’accompagnant d’un code pour télécharger une copie numérique. On comprend facilement pourquoi les studios n’ont même pas essayé de sortir le long-métrage en salle, préférant le lancer directement en vidéo, mais les producteurs semblent également s’être dits que personne ne voudrait entendre les commentaires du réalisateur, en apprendre davantage sur les effets spéciaux ou voir des scènes inédites, puisqu’on ne retrouve aucune forme de matériel supplémentaire sur l’édition.

    À l’image du reboot de Fantastic Four, Doom: Annihilation permet de constater que la version précédente n’était pas si mal que ça, après tout, et même les inconditionnels du jeu vidéo auront davantage de plaisir en se tapant quelques parties qu’en regardant ce film banal.

    5/10

    Doom: Annihilation

    Réalisation & scénario : Tony Giglio

    Avec : Nina Bergman, Amy Manson, Kate Nichols, Louis Mandylor, Jemma Moore, Lorina Kamburova et Dominic Mafham

    Durée : 96 minutes

    Format : Combo Pack (Blu-ray + DVD + copie numérique)

    Langue : Anglais, français, allemand, japonais et polonais


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    Cinéma, musique, jeux vidéo ou bandes-dessinées, Patrick partage sa passion pour la culture populaire depuis plusieurs années à travers les critiques, les entrevues, ou les textes d’actualité qu’il signe pour de nombreux médias, parmi lesquels le blogue de Ztélé, La Vitrine, Le Coin du DVD, et évidemment, Pieuvre.ca.

    2 commentaires

    1. Pingback: Critique Doom: Annihilation - Patrick Robert

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