Pieuvre.ca
    Facebook X (Twitter) Instagram
    Pieuvre.ca
    • Accueil
      • Notre équipe
      • Abonnez-vous à l’infolettre
      • Annoncez sur Pieuvre.ca / Advertise at Pieuvre.ca
      • Encouragez Pieuvre.ca sur Patreon
        • Nos abonnés
      • Contactez-nous
    • Culturel
      • Festivals
        • Cinémania
        • Fantasia
        • FIFA
        • FIL
        • FNC
        • FTA
        • OFFTA
        • Montréal complètement cirque
        • Mutek
        • RIDM
        • RVQC
        • Vues d’Afrique
        • Zoofest
      • Arts visuels
      • Cinéma / Télévision
      • Danse
      • Littérature
        • Romans
        • Essais
        • Bandes dessinées
        • Beaux livres
        • Biographie
        • Poésie
      • Musique
      • Théâtre / Cirque
    • Politique / Économie
      • Politique
      • Économie
      • Afrique
      • Amériques
        • Élections québécoises 2022
        • Élections fédérales 2021
      • Asie
      • Europe
        • Présidentielle française 2022
      • Moyen-Orient
      • Océanie
    • Science
      • Science
      • Environnement
    • Société
      • Société
      • Médias
      • Santé
      • Vie tentaculaire
      • Jeux de société
      • 45 ans du Stade olympique
    • Techno / Jeux
      • Technologie
        • Séance de test
      • Jeux vidéo
        • Rétroctopode
        • Jeux préférés de…
    • Podcasts
      • Entretiens journalistiques
      • Rembobinage
      • SVGA
      • Pixels et préjugés
      • Heure supplémentaire
      • Des nouvelles de l’Oncle Sam
    • Abonnement
    Pieuvre.ca
    Accueil»À la une»Automobile: les constructeurs confrontés à la réalité de l’électrique
    Le tout-électrique a aussi ses conséquences économiques

    Automobile: les constructeurs confrontés à la réalité de l’électrique

    0
    Par Pieuvre.ca le 12 septembre 2017 À la une, Économie

    Les grands constructeurs automobiles ont commencé à évoquer au salon de Francfort les conséquences potentiellement négatives – baisse de rentabilité, menace sur des centaines de milliers d’emplois – de la bascule vers le tout électrique, revendiquée par un nombre croissant de pays dans le monde. 

    Au moment où la Chine semble vouloir emboîter le pas à la France et à la Grande-Bretagne pour interdire à terme la production et la commercialisation de voitures équipées d’un moteur thermique, certains dirigeants du secteur appellent de ce fait les États à accompagner un tel bouleversement.

    « Si on nous donne instruction de faire des véhicules électriques, il faut aussi que les administrations et les autorités assument la responsabilité scientifique. Parce que je ne voudrais pas que dans 30 ans on ait découvert les uns ou les autres quelque chose qui n’est pas aussi beau que ça en a l’air. », a observé Carlos Tavares, président du directoire de PSA Peugeot Citroën.

    La question de la pérennité des emplois dans le secteur automobile est au coeur de la campagne législative en cours en Allemagne, où la chancelière Angela Merkel semble bien partie pour décrocher un quatrième mandat de suite à l’occasion du scrutin du 24 septembre.

    Selon l’institut économique IFO, la fin des véhicules à combustion pourrait entraîner la suppression de 600 000 emplois en Allemagne.

    Dans un entretien publié ce mardi par le Berliner Zeitung, Angela Merkel a dit ne pas être une « amie des interdictions ». La veille, lors d’une émission télévisée, elle a dit que le secteur automobile devait être soutenu dans sa transformation.

    Prendre le temps

    Dieter Zetsche, président du directoire de Daimler, a fait écho aux positions de la chancelière en disant être opposé aussi bien à la mise en place de quotas pour les véhicules électriques qu’à l’interdiction des voitures à combustion, estimant qu’il valait mieux laisser jouer les forces du marché.

    « Nous voulons atteindre la vitesse maximale nous-mêmes, nous n’avons pas besoin de quotas pour cela », a-t-il dit à l’occasion du 67e salon automobile de Francfort.

    Malgré le « Dieselgate » et ses révélations sur le trucage de niveaux d’émissions polluantes qui a secoué Volkswagen il y a deux ans, malgré la volonté de certaines villes allemandes de bannir le diesel, Dieter Zetsche a noté que les ventes de Mercedes-Benz équipées d’une telle motorisation étaient en hausse depuis le début de l’année.

    Cette résistance du diesel conduit Carlos Tavares à mettre en garde contre le risque d’une ruée vers l’électrique, ajoutant au passage se dire « attristé » par la confusion qui règne sur le diesel « dans un contexte de totale conformité ».

    Si le constructeur américain de voitures électriques haut de gamme Tesla Motors s’est taillé une jolie niche – ce qui a permis au groupe de voir sa capitalisation boursière dépasser celle de General Motors – les ventes de voitures électriques représentent moins de 1% des livraisons mondiales de voitures neuves.

    « Si cela (les voitures électriques) ne parvient pas à être accepté sur le marché, alors tout le monde – l’industrie, les employés et les responsables politiques – a un gros problème », selon des propos de Carlos Tavares rapportés ce weekend par le magazine Bild am Sonntag.

    Cette mise en garde n’empêche pas tous les constructeurs, y compris PSA, de présenter leurs ambitions dans l’électrique. Le constructeur français a ainsi dit que les futures Peugeot 208 et Opel Corsa auraient, à l’horizon 2020, une version électrique mais leur offre en moteurs diesel serait en revanche sensiblement réduite.

    Lundi, Volkswagen a annoncé qu’il allait doubler ses investissements dans les voitures électriques pour les porter à plus de 20 milliards d’euros d’ici 2030, avec l’ambition de concurrencer Tesla sur le marché des véhicules propres grand public.

    Daimler a dit de son côté que Mercedes-Benz proposerait une version électrique de chacun de ses modèles à partir de 2022, ajoutant que la marque Smart spécialisée dans les petites voitures urbaines allait pour sa part devenir entièrement électrique.

    Mais, notant que la rentabilité des futures Mercedes électriques pouvait dans un premier temps être divisée par jusqu’à deux par rapport aux modèles à combustion actuels, en raison notamment du coût de la batterie, Daimler a également présenté un nouveau plan d’économies de quatre milliards d’euros.

    Dieter Zetsche a assuré que ce plan n’entraînerait pas de suppressions de postes. Cependant, selon le cabinet de conseil AlixPartners, la fabrication d’une motorisation électrique avec batterie nécessite 40% de travail manufacturier de moins que des traction mécaniques.

    Cet état de fait, avant même toute externalisation de la production, fait peser un risque sur 112 000 emplois parmi les fournisseurs européens, poursuit le cabinet.

    BMW, qui a dit jeudi dernier être prêt à lancer la production de masse de véhicules électriques d’ici 2020, a également souligné que les voitures électriques dégageaient à ce stade une moindre rentabilité que les modèles équivalents à combustion classique, tout en maintenant son objectif de rentabilité comprise entre 8% et 10%.

    Partagez Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr Courriel

    Articles similaires

    26 septembre 2023

    Comment la stratégie mondiale et locale de Netflix lui permet de rester rentable

    25 septembre 2023

    Un nouveau modèle d’affaires pourrait réduire l’empreinte environnementale de l’industrie de la mode

    14 septembre 2023

    Au Royaume-Uni, les minorités ethniques en arrachent sur le plan économique

    Pieuvre.ca
    • Site web
    • Facebook
    • X (Twitter)

    Répondre Annuler la réponse

    Abonnez-vous à l’infolettre!
    Vous cherchez un contenu?
    Encouragez-nous
    Encouragez-nous sur Patreon
    Suivez-nous
    Dossiers spéciaux
    • Fantasia
    • Montréal complètement cirque
    • Élections de mi-mandat aux É.-U.
    • 45 ans du Stade olympique
    Nos podcasts
    • Entretiens journalistiques
    • Rembobinage
    • Des nouvelles de l’Oncle Sam
    • SVGA
    • Pixels et préjugés
    • Heure supplémentaire
    Récemment publié
    26 septembre 2023

    Comment la stratégie mondiale et locale de Netflix lui permet de rester rentable

    26 septembre 2023

    La richesse des groupes antivaccins

    26 septembre 2023

    Doom Guy, la vie et l’oeuvre de John Romero

    26 septembre 2023

    SVGA #21 – Star Wars Jedi Knight 2: Jedi Outcast

    26 septembre 2023

    Rembobinage #101: Bottoms

    Informations
    • Votre semaine tentaculaire
    • Notre équipe
    • Contactez-nous
    © 2009-2023 Hugo Prévost. Tous droits réservés.

    Tapez ci-dessus et appuyez sur Entrée pour rechercher. Appuyez sur Echap pour annuler.