Face à la multiplication des attaques numériques, et plus particulièrement suite à l’arrivée, sous le feu des projecteurs, du rançongiciel WannaCry et des importants dégâts provoqués par cette présumée cyberarme de la NSA coulée en ligne, voilà que les autorités canadiennes désirent offrir une protection supplémentaire aux organisations d’ici.
Dans une annonce transmise par voie de communiqué, l’Autorité canadienne pour les enregistrements internet (ACEI), l’organisation fédérale entre autres chargée de gérer les noms de domaine possédant un suffixe .ca, indique ainsi qu’elle mettra à la disposition du public son pare-feu DNS D-Zone, « une solution de cybersécurité fondée sur l’infonuagique protégeant les organisations contre les menaces croissantes que font planer sur elles les logiciels malveillants et rançonneurs ».
« En mettant à profit le plus exhaustif des ensembles de rapports sur les menaces mondiales, le pare-feu DNS de l’ACEI s’allie aux organisations pour bloquer l’accès à leur réseau du contenu malveillant avant qu’il l’atteigne. Il devient impossible au logiciel malveillant de recourir à ses serveurs de commande et de contrôle pour passer à l’attaque. Ensemble, ces deux stratégies font en sorte que la capacité d’un pirate de prendre les commandes des ressources de réseau se trouve limitée. La protection s’étend à tout dispositif faisant appel à un réseau d’entreprise donné », mentionne l’ACEI.
Aux yeux de Dave Chiswell, vice-président au développement de produits à l’ACEI, « la cybersécurité, c’est le défi du monde des affaires d’aujourd’hui. L’ACEI équipe les organisations et les entreprises canadiennes de nouvelles solutions pour protéger leurs réseaux des logiciels malveillants et rançonneurs et d’autres contenus du même acabit. L’ACEI a établi un partenariat avec le leader mondial de la technologie du pare-feu DNS dans le but de concevoir une solution basée sur l’infonuagique fabriquée au Canada et accessible aux organisations de toutes les tailles ».
« Vu les enjeux cruciaux découlant des menaces en ligne naissantes, l’ajout d’une nouvelle défense évolutive, soit du pare-feu DNS, allait de soi pour nous, ajoute Peter MacNeil, architecte en chef en matière de sécurité et technologique à la Ville de Hamilton. Nous avions besoin d’une solution nous permettant de garder une longueur d’avance sur les cybercriminels, et la proposition de l’ACEI allie son leadership dans le domaine des DNS et la veille stratégique des menaces de catégorie mondiale, donnant une solution flexible basée sur l’infonuagique. »
WannaCry a provoqué des dégâts au sein de quelque 300 000 ordinateurs situés dans plus de 150 pays.