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    Accueil»Technologie»L’armée française recrute des soldats du numérique
    La France veut rattraper son retard en matière de cyberdéfense

    L’armée française recrute des soldats du numérique

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    Par Pieuvre.ca le 5 avril 2017 Technologie

    « Mission accomplie ». Dans la salle de l’école des transmissions de Cesson-Sevigné (Ille-et-Vilaine), pilier du pôle d’excellence cyberdéfense français, une vingtaine de visages juvéniles émergent d’une rangée d’ordinateurs.

    Étudiants en école d’ingénieurs ou lycéens en filière sciences et technologies, ils viennent de passer sept heures à identifier et éliminer un virus du système de la Direction générale de l’environnement.

    « Ils ont fait tout ce qu’on attendait d’eux », souligne le commandant Patrice, en charge de l’exercice, à l’école des transmissions. « Ils ont fait la phase d’analyse », identifié les traces laissées dans le système par le virus puis rédigé un « script, un code qui permet de supprimer toutes les traces ».

    Au total, du 20 au 31 mars, 240 étudiants de 12 écoles et établissements supérieurs ont participé dans toute la France à la quatrième édition de Defnet, un exercice grandeur nature organisé chaque année par le ministère de la Défense auquel participent 150 militaires issus des trois corps d’armée.

    Pendant dix jours, les participants répartis sur une dizaine de sites ont été confrontés à une quarantaine d’incidents allant d’attaques basiques à des tentatives d’intrusion en passant par des compromissions et une bascule de réseaux.

    L’occasion pour l’état-major du ComCyber, basé à Paris, de tester les capacités de défense de la France mais également de détecter de potentiels talents, issus notamment des écoles d’ingénieur et des filières technologiques réparties sur l’ensemble du territoire.

    Gens talentueux

    « C’est vraiment l’occasion de repérer des pépites », reconnaît le colonel Éric, qui commande le pôle opérations du commandement cyberdéfense de l’état major des armées. « L’exercice Defnet a permis de recruter beaucoup de réservistes, 35% des étudiants qui y ont participé l’année dernière se sont manifestés pour intégrer la réserve de cyberdéfense ».

    « Il y a également des étudiants qui ont postulé pour intégrer nos centres d’expertise, mais également toutes les armées pour faire partie des forces qui sont chargées de défendre nos systèmes d’information », ajoute-t-il.

    L’enjeu du recrutement est de taille pour la France, restée longtemps à la traîne de ses partenaires, notamment britannique et américain, dans le domaine cyber avant de muscler il y a une dizaine d’années son dispositif.

    De 100 en 2011, les effectifs cyber sont passés à 2000 aujourd’hui et devraient atteindre 3200 personnes en 2019 – 2600 cybercombattants auxquels s’ajoutent 600 experts de la direction générale de l’armement (DGA).

    Quelque 4400 réservistes seront également mobilisés à terme dans le cadre de la politique engagée par le livre blanc de 2013 qui a fait de la cyberdéfense une « priorité nationale ».

    Avec une campagne de communication lancée en janvier – « Combattant numérique, pourquoi pas vous? » -, la Défense tente désormais de séduire les jeunes professionnels désireux de « servir et défendre la France » et de « combattre nos ennemis dans le cyberespace ».

    Veille, anticipation des menaces, analyse, audit, tests d’intrusion, détection et investigation numérique: les missions que sont appelés à mener ces combattants d’un nouveau genre sont multiples, souligne-t-on à l’état-major.

    « Le profil recherché, c’est le jeune qui aime bien farfouiller un petit peu et qui est très curieux du monde numérique », explique le commandant Stéphane, chef du groupement cybersécurité à l’école des transmissions, groupement qui forme chaque année un millier de personnes dans le domaine cyber.

    Offre en forte croissance

    Dans un contexte de cybermenaces et de guerre de réseaux, la filière attire et la concurrence se durcit. « L’offre explose », reconnaît un haut responsable militaire français. « Aujourd’hui vous avez des demandes de recrutement en matière d’experts en cyber sécurité qui est extrêmement forte dans le privé avec des salaires très attractifs ». Pour tenter d’attirer de jeunes talents, de nouveaux stages ont été créés à l’école des transmissions et aux écoles de Saint Cyr-Coëtquidan.

    Une option cyberdéfense au sein du BTS Systèmes numériques, informatique et réseaux sera également proposée à la rentrée 2017 au lycée militaire de Saint Cyr L’École.

    Au total, des dizaines de formations et de stages sont dispensés en France, parallèlement aux exercices-entraînements cyber par armée et dans le cadre interarmées.

    À 30 ans, David, qui participe à son premier Defnet, n’a plus besoin d’être convaincu. Diplomé d’une école d’ingénieur, il a rejoint la réserve cyber en décembre, à défaut de pouvoir intégrer l’armée ayant passé l’âge limite fixé à 30 ans.

    « Dans le futur, on voit qu’il y aura de plus en plus d’attaques qui seront cyber au lieu d’être terrestres », explique-t-il. « L’armée a besoin de personnel sur le terrain mais elle a aussi besoin de personnel en logistique et technique dont nous ferons partie en réserve, pour les aider à mener leur mission », souligne-t-il.

    « Si je peux mettre mes compétences au service de mon pays je le ferai naturellement », ajoute-t-il.

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