Le fabricant de voitures Daimler, propriétaire de Mercedes-Benz, va donner un coup d’accélérateur à son programme de voitures électriques, a-t-il indiqué mercredi, après avoir annoncé qu’il n’avait pas été en mesure de réduire les émissions de sa flotte de véhicules en Europe pour la première fois depuis 2007.
Daimler explique ce phénomène par l’attrait des véhicules utilitaires sport aux yeux des consommateurs, des véhicules qui tendent à être plus polluants que les berlines, ce qui complique la tâche, pour les fabricants, lorsque vient le temps d’atteindre la cible européenne voulant que chaque nouvelle voiture ne produise plus que 95 grammes de dioxyde de carbone par kilomètre d’ici 2020.
L’entreprise dit s’attendre à ce que Mercedes-Benz lance plus de 10 nouveaux modèles de voitures électrique sur le marché d’ici 2022, et ce grâce à des investissements de 10 milliards d’euros, alors que la cible était précédemment de 2025.
Chez Daimler, on vise à ce que les émissions moyennes du parc automobile des voitures Mercedes-Benz soient abaissées à 100 grammes, y compris pour la marque Smart, d’ici 2020.
L’an dernier, les voitures de la compagnie émettaient environ 123 grammes de CO2 par kilomètre, soit la même quantité qu’en 2015. Il s’agit de la première année, en une décennie, où la compagnie n’arrive pas à abaisser le plafond d’émissions, et ce malgré l’ajout de moteurs consommant de façon plus efficace dans l’ensemble de sa gamme.
Daimler a également dit s’attendre à des ventes records pour la division des voitures Mercedes-Benz au cours du premier trimestre de cette année. « La tendance positive des ventes s’est poursuivie en mars », a fait savoir l’entreprise par voie de communiqué en prévision de sa rencontre annuelle pour les actionnaires.