Donald Trump a estimé dimanche que les États-Unis devraient davantage recourir aux contrôles au faciès, à l’image de ce qui se fait dans d’autres pays, et durcir leur politique répressive après la tuerie d’Orlando.
« Je pense que le contrôle au faciès est un outil auquel il va falloir que nous réfléchissions en tant que pays », a déclaré celui qui devrait être officiellement désigné candidat du Parti républicain à l’élection présidentielle du 8 novembre prochain aux États-Unis.
« Regardez ce qu’il se fait en Israël et ailleurs, ils le font et ils rencontrent des succès », a déclaré Donald Trump sur la chaîne de télévision CBS lorsqu’on l’a interrogé sur la nécessité d’accentuer la surveillance des musulmans vivant aux États-Unis.
Les prises de position de l’homme d’affaires vis-à-vis des musulmans lui ont valu de nombreuses critiques au sein même du Parti républicain, notamment après les propos qu’il a tenus dans la foulée de la tuerie d’Orlando lors de laquelle 49 personnes ont été tuées et 53 blessées par un homme affirmant agir au nom de l’organisation djihadiste État islamique (EI).
Donald Trump s’est une nouvelle fois dit favorable à une surveillance plus étroite des lieux de culte musulmans. « Allez en France, aujourd’hui, ils le font. Et même, dans certains cas, ils ferment les mosquées », a-t-il dit.
Après les attentats de novembre, quelques mosquées soupçonnées de faire la propagande de l’islam radical ont été fermées.
Avant même la tuerie d’Orlando, Donald Trump avait proposé d’interdire aux musulmans d’entrer sur le territoire américain, provoquant là encore des réactions hostiles.