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    Le meurtrier d'un policier et de sa femme, cette semaine en France, s'est servi de Facebook pour diffuser son crime

    Les attaques filmées en direct, le cauchemar des réseaux sociaux

    0
    Par Pieuvre.ca le 16 juin 2016 À la une, Technologie

    Pieuvre.ca

    Les jihadistes tentent de plus en plus de médiatiser leurs attaques et la diffusion en direct sur des sites en streaming de leurs sanglants forfaits place les réseaux sociaux face à un dilemme: ne pas cautionner, sans généraliser, la censure.

    Une illustration de cette tendance a été donnée lundi lors de l’assassinat de deux policiers en France dont l’auteur a diffusé une vidéo de 13 minutes en direct sur Facebook. Il y revendique son meurtre et appelle à d’autres bains de sang. Il a été abattu par la police peu après, rappelle l’Agence France-Presse.

    Des sites comme Twitter ou Facebook ont récemment mis en avant leurs nouvelles plateformes de diffusion de vidéos en direct mais ils peinent aujourd’hui à trouver une parade efficace pour empêcher la diffusion de contenus violents.

    « Le terrorisme et les actes de terrorisme n’ont pas leur place sur Facebook », a insisté un porte-parole du réseau social, interrogé à propos de l’attaque en France. « Dès qu’un contenu terroriste nous est signalé nous l’enlevons le plus vite possible. Nous traitons les demandes des autorités avec la plus grande diligence ».

    Facebook reconnaît les « énormes défis » posés par les vidéos en streaming. « C’est une grave responsabilité et nous travaillons dur pour établir le bon équilibre entre pouvoir s’exprimer et faire une expérience qui soit sûre et respectueuse ».

    Twitter, dont l’application de vidéos en direct Periscope a été utilisée pour montrer un suicide en France et un viol aux États-Unis, défend la même politique.

    Apologie du terrorisme

    « Vous ne pouvez pas menacer d’actes de violence ou promouvoir la violence, notamment menacer ou faire l’apologie du terrorisme », a dit à l’AFP un porte-parole du réseau social.

    Periscope, selon ses lignes directrices, « a pour objet d’être ouvert et sûr » et les « contenus au caractère cru ne sont pas autorisés », y compris les « descriptions d’abus ou de coups et blessures sur des enfants ou des animaux ».

    Les réseaux sociaux répètent qu’ils sont prêts à aider les enquêteurs mais rechignent à sélectionner ou à censurer les flots de contenus qui arrivent chez eux.

    Les réseaux sociaux pourraient cependant en faire davantage pour empêcher que ces contenus violents soient diffusés dans le monde entier, critique Mark Wallace, chef du Counter Extremism Project, un groupe fondé par d’anciens diplomates américains et étrangers pour aider à contrer les idéologies extrémistes.

    M. Wallace affirme que les réseaux ont déjà mis en place des systèmes qui filtrent la pornographie infantile et pourraient faire la même chose avec d’autres actes de violence.

    « C’est une question de volonté, pas de technologie » car « la technologie existe pour le faire maintenant », affirme-t-il à l’AFP.

    Gabriel Weimann, professeur de communication à l’université d’Haïfa en Israël et auteur d’un livre intitulé « Terrorism in Cyberspace » (le terrorisme dans le cyber-espace) explique que « pour le terroriste lui-même, (les vidéos en direct) sont un moyen de glorification, une récompense éternelle, car il présente sa cause au monde entier ».

    M. Weimann exhorte les réseaux sociaux à « mieux coopérer » avec les agences antiterroristes.

    Faire taire internet

    « Il n’y a pas de solution parfaite, on ne peut pas faire taire internet, mais il n’y a pas de meilleurs moyens de réduire les abus terroristes sur ces plate-formes ».

    Les défenseurs des libertés publiques se demandent cependant si les gouvernements doivent faire pression sur les réseaux sociaux pour qu’ils limitent des contenus protégés par la Constitution des États-Unis, qui garantit la liberté d’expression.

    Les réseaux sociaux « sont soucieux de ne pas bafouer les droits de leurs utilisateurs ou d’agir au nom du gouvernement pour leur retirer leurs droits constitutionnels », affirme Sophia Cope, avocate pour l’association Electronic Frontier Foundation. « Ils ne veulent pas devenir la branche enquête du gouvernement. (…) Cela ne veut pas dire qu’ils ne peuvent pas coopérer car ils ont les moyens de le faire », dit l’avocate.

    Les défenseurs des libertés sont préoccupés par les mandats délivrés par les gouvernements, comme proposer que les réseaux sociaux rendent compte d’activités présumées terroristes.

    Hugh Handeyside, avocat de la puissante American Civil Liberties Union, affirme qu’il est trop tôt pour savoir ce qui peut être fait pour contrer la diffusion de ces vidéos violentes, mais les réseaux sociaux ne doivent pas être des instruments de censure utilisés par les gouvernements. Décider de ce qui relève du terrorisme « est une question à laquelle les experts ont du mal à répondre, et qui sera inévitablement subjective et dépendra du contexte », note M. Handeyside.

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