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    Accueil»À la une»Bayer veut avaler Monsanto
    Le géant des semences agricoles est dans la ligne de mire de Bayer, un autre joueur extrêmement important du marché

    Bayer veut avaler Monsanto

    0
    Par Pieuvre.ca le 19 mai 2016 À la une, Politique

    Pieuvre.ca

    Le géant chimique et pharmaceutique allemand Bayer chute jeudi en Bourse après l’annonce d’une offre préliminaire de rachat de l’américain Monsanto, numéro un mondial des semences, ce qui serait une nouvelle étape dans le mouvement de concentration en cours du secteur de l’agrochimie.

    Après avoir, dans un premier temps, qualifié de « spéculation débridée » les informations faisant état de l’intérêt de Bayer, mais aussi d’un autre allemand, BASF, Monsanto a dit dans la nuit de mercredi à jeudi avoir reçu une offre non sollicitée de Bayer.

    Les deux entreprises n’ont, ni l’une ni l’autre, évoqué les termes d’un éventuel rapprochement.

    L’action Bayer perd 8,76% à 87,97 euros en Bourse de Francfort vers 14h35 GMT (8h30 heure de Montréal), la plus forte baisse de l’Eurofirst 300 et de l’Eurostoxx 50.

    Le titre, qui pâtit également d’un abaissement de recommandation de Natixis, chute ainsi à un creux de deux ans et demi. L’action Monsanto bondit pour sa part de 4,92% à 101,91 dollars US au même moment à Wall Street.

    Union onéreuse

    Comme Monsanto pèse actuellement quelque 42 milliards de dollars US (37,5 milliards d’euros) en Bourse, une éventuelle acquisition du groupe américain se ferait à un prix plus élevé que les 43 milliards de dollars US mis sur la table par le chinois ChemChina pour s’emparer du suisse Syngenta.

    Il s’agirait pour Bayer de la plus grosse acquisition de son histoire, loin devant les 17 milliards d’euros déboursés en 2006 pour racheter Schering.

    Jeremy Redenius, analyste chez Bernstein Research, évalue le prix d’un mariage Bayer-Monsanto à 41,9 milliards d’euros, auxquels il faudrait ajouter 6,7 milliards d’euros de dette. Les analystes de Citi ont évalué pour leur part le prix d’une telle opération à de 14 à 16 fois l’excédent brut d’exploitation, soit un prix total de 57 à 65 milliards d’euros, dette comprise.

    UBS Global Asset Management, qui fait partie, selon les données Reuters, des 30 premiers actionnaires de Bayer, se dit « fortement préoccupé » par l’approche du groupe allemand et dit qu’il préférerait une coentreprise ou une fusion sans prime. Monsanto avait tenté l’an dernier de racheter Syngenta avant que ce dernier n’accepte l’offre de ChemChina.

    Dans un contexte de stocks élevés et de cours de matières premières déprimés, le secteur de l’agrochimie est en pleine concentration, comme l’illustre également la fusion en cours entre DuPont et Dow Chemical.

    Selon des informations obtenues par Reuters auprès de sources au mois de mars, Monsanto a envisagé d’acquérir la branche agrochimie de Bayer, valorisée à plus de 30 milliards de dollars US.

    Obstacles

    Bayer, dont la valeur de marché est de 80,4 milliards d’euros, est le numéro deux mondial de l’agrochimie avec 18% du marché, juste derrière Syngenta (19%). Monsanto est le leader des semences avec 26% du marché, devant DuPont (21%).

    Dans un communiqué, Monsanto a dit que son conseil d’administration passait en revue la proposition de Bayer, ajoutant que rien ne garantissait qu’un rapprochement ait effectivement lieu.

    De son côté, Bayer a dit que certains de ses dirigeants avaient récemment rencontré leurs homologues de chez Monsanto pour discuter d’une offre de rachat négociée. Le groupe allemand ajoute qu’il publiera un nouveau communiqué lorsqu’il le jugera approprié.

    Bayer, inventeur de l’aspirine et de la pilule contraceptive Jasmine, est une entreprise bien plus diversifiée que Syngenta ou Monsanto. Ses activités dans l’agrochimie s’étendent des semences au contrôle des récoltes et à la protection antiparasitaire.

    Les géants du secteur cherchent à développer les synergies afin de proposer à des agriculteurs touchés par le bas niveau des cours des ressources de base à la fois des semences transgéniques et les produits chimiques nécessaires à leur traitement.

    Un rapprochement avec Monsanto pourrait toutefois se heurter à les obstacles de la part des autorités de la concurrence, à l’image du rapprochement ChemChina-Syngenta, actuellement scruté par les régulateurs américains.

    Bayer, qui cherche à se concentrer sur une clientèle professionnelle, a par ailleurs annoncé jeudi la vente de ses activités de jardinage au français SBM Développement pour un montant non divulgué. Ces activités ont réalisé un chiffre d’affaires de 239 millions d’euros en 2015.

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