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    La toile, retrouvée dans un grenier, pourrait appartenir au grand maître

    Une toile oubliée de Caravage retrouve la lumière

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    Par Pieuvre.ca le 12 avril 2016 Arts visuels, Culturel

    Pieuvre.ca

    « Ce qui est miraculeux, c’est qu’un dégât des eaux a permis cette découverte »: trouvé par hasard en 2014 dans un grenier de la région toulousaine, un tableau pourrait s’avérer un authentique Caravage, qui plus est une oeuvre majeure du maître italien du XVIIe siècle.

    « Il y a deux ans, j’ai été appelé au téléphone à mon étude pour voir un tableau imposant découvert par hasard dans un grenier. Le tableau avait été sorti d’une soupente du grenier », raconte Marc Labarbe, commissaire priseur à Toulouse.

    « J’ai remarqué d’abord qu’il était abîmé sur le côté droit par une précédente fuite d’eau. Il y avait beaucoup de poussière. J’ai demandé un morceau de coton légèrement humidifié et je l’ai passé sur le visage de la servante que je devinais sous la saleté », ajoute-t-il.

    Marc Labarbe découvre alors, peu à peu, la scène : Judith décapitant Holopherne, un épisode biblique très populaire à l’époque du Caravage.

    « L’oeuvre est restée cachée peut-être pour sa composition particulièrement violente, pas évidente pour un salon ou une chambre. La famille n’est pas aristocratique. Sans être aisée, elle n’est pas dans le besoin », poursuit Me Labarbe.

    La famille occupe la maison depuis le milieu du XIXe siècle, ignore tout de ce tableau « qui pu être rapporté d’Espagne par un ancêtre officier de l’armée napoléonienne mais aussi être déposé dans ce grenier bien avant ».

    Le commissaire priseur s’empresse de contacter un ami expert, Eric Turquin, et lui adresse des photos du tableau qui sera estimé 120 millions d’euros. Des acheteurs français seraient déjà sur les rangs.

    « Merveille »

    « Il m’a rappelé très vite me disant: « Tu as trouvé un beau tableau, c’est une merveille ! » », se souvient-t-il.

    Restait à authentifier l’oeuvre, qui ressemble étrangement à une toile sur le même thème, connue comme étant une copie d’un tableau perdu du Caravage et aujourd’hui exposée à Naples, en Italie.

    Expert mondialement reconnu du maître italien dont il a organisé plusieurs rétrospectives, Nicola Spinosa reconnaît formellement le tableau. « Oui, je dis que c’est un Caravage authentique, parce que j’ai vu le tableau à plusieurs reprises » depuis sa découverte, a-t-il déclaré à l’AFP.

    « Il est d’une qualité exceptionnelle et correspond à la plus grande période du peintre, autour de 1605, moment où il parvient le mieux à traduire en peinture le drame des hommes. Il le fait avec ce Judith et Holopherne comme il l’a fait aussi avec La Mort de la Vierge, qui est au Louvre, ou Les Sept Oeuvres de Miséricorde, qui sont à Naples », précise Nicola Spinosa.

    Selon l’expert, qui dit l’avoir vu à trois reprises l’an passé, la tableau est passé entre les mains de plusieurs autres spécialistes, dont Keith Christiansen, président du département des peintures européennes au Metropolitan. Et tous sont affirmatifs: il s’agit bien d’un original.

    Une conviction toutefois tempérée par d’autres connaisseurs de l’oeuvre du peintre, dont certains attribuent le tableau à Louis Finson, peintre flamand (1580-1617), contemporain du Caravage.

    L’identification d’un tableau du Caravage est d’autant plus difficile que le peintre ne signait pas ses oeuvres et qu’il a été souvent copié.
    Face au risque de voir un authentique Caravage quitter le territoire français, le ministère de la Culture a refusé le certificat d’exportation à titre conservatoire, dans l’attente de son expertise officielle.

    Pour le ministère, qui l’a fait examiner par le musée du Louvre pendant trois semaines, la toile méritait d’être « retenue sur le territoire comme un jalon très important du caravagisme, dont le parcours et l’attribution restent encore à approfondir ».

    Ce n’est pas la première fois qu’une oeuvre importante est découverte par hasard. En 2013, un tableau ignoré du maître néerlandais Van Gogh dormait depuis des années dans le grenier d’un collectionneur, convaincu qu’il s’agissait d’un faux.

    « Tous les antiquaires, brocanteurs et commissaire priseurs le savent : il y a encore beaucoup de trésors cachés », affirme Eric Turquin.

    « La France entretient depuis longtemps un amour pour les oeuvres d’art, accumulées pendant des siècles. Cette découverte est une bonne nouvelle pour l’histoire de l’art! »

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