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    Accueil»À la une»Après le choc des « Panama papers », des États ouvrent l’enquête
    Le cabinet Mossack Fonseca, au coeur du scandale des Panama papers, a riposté lundi aux révélations sans précédent sur des cas d'évasion fiscale

    Après le choc des « Panama papers », des États ouvrent l’enquête

    2
    Par Pieuvre.ca le 5 avril 2016 À la une, Politique

    Pieuvre.ca

    Plusieurs pays ont ouvert des enquêtes pour blanchiment dans la foulée des révélations de l’opération « Panama papers », qui lève le voile sur un vaste système d’évasion fiscale impliquant hauts responsables politiques, sportifs ou milliardaires.

    Séisme politique en Islande, lancement d’enquêtes en France, en Espagne et en Australie, indignation de la Russie, démentis en cascade: les répercussions de la divulgation par une centaine de journaux dans le monde de quelque 11,5 millions de documents provenant du cabinet d’avocats panaméen Mossack Fonseca ont été immédiates, écrit l’Agence France-Presse.

    Des noms de l’entourage des présidents russe Vladimir Poutine, chinois Xi Jinping, syrien Bachar al-Assad ou du roi marocain Mohammed VI, y apparaissent, ainsi que ceux de sportifs célèbres comme Michel Platini ou Lionel Messi.

    Ce dernier, réfutant des « accusations injurieuses », a démenti toute évasion fiscale affirmant que la société panaméenne créée par d’anciens conseillers fiscaux de sa famille n’avait même jamais eu de fonds.

    À Moscou, la réplique a été cinglante, visant directement les États-Unis: l’enquête a été menée notamment par des « anciens employés du département d’Etat, de la CIA et des services secrets » et compte plein d' »inventions », a accusé un porte-parole.

    La « cible principale » de l’enquête, selon laquelle des proches de Vladimir Poutine auraient détourné jusqu’à 2 milliards de dollars, serait la Russie et son président dans le but de « déstabiliser » le pays, a-t-il assuré.

    Enquêtes du fisc

    Le premier ministre islandais Sigmundur David Gunnlaugsson, qui aurait créé une société dans les îles Vierges britanniques pour y cacher des millions, est aussi dans la tourmente: il a exclu de démissionner, malgré les milliers de manifestants à Reykjavik lundi soir. Une motion de censure a été déposée par l’opposition, qui sera soumise au vote à une date indéterminée.

    Alors que recourir à des sociétés « offshore » n’est pas illégal en soi, plusieurs personnalités évoquées dans les « Panama papers » ont tenté de se dédouaner.

    En Ukraine, sans nier l’existence de comptes aux îles Vierges Britanniques, le président Petro Porochenko a ainsi assuré respecter la loi à la lettre.

    En Argentine, le président Mauricio Macri, cité comme directeur d’une entreprise basée aux Bahamas, a lui aussi nié toute irrégularité et indiqué qu' »elle a cessé d’exister en 2008 car l’investissement ne s’est pas fait ».

    Egalement mise en cause pour des biens immobiliers à Londres gérés via le cabinet panaméen, la famille du premier ministre pakistanais Nawaz Sharif s’est défendue de tout acte illégal.

    Plusieurs gouvernements ont déjà engagé des procédures. La justice française a ouvert une enquête pour « blanchiment de fraudes fiscales aggravées », les pratiques dévoilées étant « susceptibles de concerner des résidents fiscaux français ».

    En Espagne, la justice mais aussi le fisc ont ouvert des enquêtes, et le fisc néerlandais promet de s’intéresser aux possibles cas d’évasion fiscale. L’Australie a lancé des investigations sur 800 clients de Mossack Fonseca.

    Près d’une trentaine de banques allemandes, parmi lesquelles Deutsche Bank et Commerzbank, auraient eu recours aux services de Mossack Fonseca, selon le Süddeutsche Zeitung, le quotidien qui a obtenu le premier les documents cryptés, transmis par un lanceur d’alerte dont l’identité est secrète.

    Liste grise

    Plusieurs ONG anti-corruption ont appelé à l’interdiction pure et simple des sociétés écrans anonymes, à l’instar de Transparency International pour qui elles représentent « le côté obscur du système financier mondial ».

    Le GAFI (Groupe d’action financière) avait pourtant retiré en février le Panama de sa liste grise de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme, après une série de réformes adoptées par son gouvernement.

    Les détails continuaient à affluer lundi alors que les journaux promettent d’égrener les révélations au fil des jours.

    Sur la liste hétéroclite du Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ), au-delà des responsables politiques, figurent aussi des célébrités comme l’acteur hong-kongais Jackie Chan, le cinéaste espagnol Pedro Almodovar, des personnalités du sport comme le golfeur Nick Faldo et même un membre de la commission d’éthique de la FIFA.

    Le quotidien Le Monde s’est engagé à divulguer le nom d’un « grand parti politique français ».

    L’émission télévisée française Cash Investigation promet aussi de dévoiler des informations sur plusieurs personnalités, dont l’homme d’affaires Patrick Drahi, mais aussi sur les pratiques de la banque Société Générale.

    A travers le monde, plus de 214.000 entités offshore sont impliquées dans les opérations financières dans plus de 200 pays et territoires selon les révélations du consortium, qui couvrent une période de près de 40 ans allant de 1977 à 2015.

    Pour le cabinet d’avocats Mossack Fonseca, leur publication est un « crime » et une « attaque » contre le Panama. Le gouvernement de ce pays a assuré qu’il « coopérera vigoureusement » avec la justice en cas d’ouverture d’une procédure judiciaire.

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    2 commentaires

    1. Sébastien Frontu le 5 avril 2016 7 h 41 min

      Encore des gens pauvres jaloux que d’autres fassent plus d’argent qu’eux. En Occident, tout le monde à le moyen d’être riche, juste que certains pensent que s’ils font le choix d’être pauvres, ils peuvent mépriser les riches.

      Mentalité de petit peuple. Assumez donc vos choix, et laissez les autres profiter de leur succès.

      Réponse
      • Hugo Prévost le 5 avril 2016 9 h 52 min

        Il n’est pas question d’être contre les riches. Doutons toutefois que les pauvres fassent consciemment le choix de l’être.

        Cependant, lorsque ces mêmes gens riches contournent les règles du système pour éviter une juste redistribution des revenus pour financer les services sociaux (qu’ils utilisent eux aussi), il y a lieu de s’indigner. Surtout à si grande échelle.

        Lorsque l’on fait le choix de vivre et de faire des affaires dans une société spécifique, il est nécessaire de se conformer à ses lois. C’est l’essence même du vivre ensemble.

        Réponse

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