Au total, des répondants provenant de 106 pays, ont affirmé avoir été victimes, ou ont plutôt indiqué que leur employeur avait été victime de ces menaces.
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RSF dénombre également au moins 65 journalistes retenus en otage, et 49 sont portés disparus, soit 2 de plus qu’au début de l’année.
Par ailleurs, la FIJ indique, dans son plus récent bilan, qu’au moins 375 travailleurs de l’information croupissent derrière les barreaux de diverses prisons, un peu partout dans le monde. Il s’agit d’un nouveau record depuis deux ans, précise l’organisation.
Quatre ans après son premier passage à l’émission, Richard Hétu fait le point sur l’évolution de son blogue, en plus de se prononcer sur le climat de plus en plus malsain pour les reporters, photographes et autres membres de l’industrie, aux États-Unis.
« Les gens croient que toutes les choses dont ils peuvent facilement se rappeler sont sans doute vraies. S’il s’agit de fausses informations répétées par les médias, qui ont ainsi offert une plateforme, la personne visée va tout de même donner une valeur à ces informations si elles ressurgissent par la suite, parce qu’ils les auront déjà entendues. »
Presque chaque semaine, au cours de l’année qui est en voie de se terminer, un journaliste a trouvé la mort.
Les années se suivent et la situation ne s’améliore pas: pour son bilan 2020, l’organisation Reporters sans frontières (RSF) fait état d’un « niveau historiquement haut » du nombre de journalistes emprisonnés à travers le monde, habituellement pour avoir simplement fait leur travail. Ainsi, après les 389 journalistes écroués en 2019, ce nombre est passé à 387 cette année. Seul point positif: cette stagnation, après une augmentation de 12% enregistrée en 2019.
Sylvie Ambroise a longtemps rêvé d’être journaliste. Il aura fallu travailler pendant plusieurs années, mais voilà que cette femme originaire de Uashat-Maliotenam vient d’obtenir le poste tant convoité: animatrice de l’émission Nouvelles nationales sur la chaîne APTN. Elle s’exprime sur son parcours dans le cadre du plus récent épisode du podcast Entretiens journalistiques.
Le bilan de la sécurité des journalistes a beau s’être largement amélioré l’an dernier, avec une diminution de 50% du nombre de représentants de la presse assassinés, les journalistes des médias locaux ont largement fait les frais d’un système où « l’impunité entourant ce genre de crimes étant presque totale », dénonce les Nations unies.