Aussi drôle que profond, aussi revendicateur que forçant à la réflexion, Tueuse de joies patriarcales est une autre pierre qu’il est nécessaire d’ajouter à l’édifice d’un monde meilleur. À lire.
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Beau livre que l’on parcourt lentement, images et textes que l’on savoure, à l’instar de ces allées où la vie peut enfin quelque peu ralentir, Ruelles est un ouvrage essentiel pour comprendre la ville par ses petites gens, par ceux et celles, enfants comme adultes, qui font battre son coeur. Un coeur mêlant bitume, brique, mais aussi lueur de fin de journée, odeur de lessive, cris d’enfants et verdure.
On couche encore ensemble est un bel exemple de prose à deux mains, un aperçu criant de vérité du quotidien intime d’un couple au temps de la peste, même si cet aperçu peut parfois sembler réservé aux deux principaux intéressés.
Avant même de terminer notre lecture, on fermera donc les pages de cette Alerte, un roman tristement incomplet s’articulant autour d’une idée bancale. C’est bien dommage!
Oeuvre drôle, certes, mais aussi – et surtout – oeuvre qui fait réfléchir, avec ses nombreux niveaux d’interprétation et ces personnages se situant très, très loin de l’unidimensionnalité, American Fiction ose mettre le doigt sur le proverbial bobo, à une époque où les questions raciales sont trop souvent excessivement politisées et risquées.
À la fois bienveillante et très souvent furieusement érotique, la littérature de Jouissive est un rappel qu’une sexualité saine, libérée et respectueuse est tout à fait possible, y compris entre les pages d’un livre. Et c’est sans doute cela, la véritable transgression de l’ouvrage.
L’essai ne se veut certainement pas un résumé de l’ensemble des discussions sur le fonctionnement de ce pays, ni un survol complet de ses avantages et inconvénients, mais représente une porte d’entrée franchement intéressante vers ce monde à la fois si différent et si similaire au nôtre.
Avec ce roman, nous sommes devant un exercice de style qui comprend moult jeux de mots, rimes et répétitions. Au début, on sent là une certaine fraîcheur, mais qui s’estompe bien avant qu’on atteigne la fin des 300 et quelques pages de l’ouvrage.
Trop, c’est parfois pire que pas assez. Autant avions-nous recommandé au lecteur de se laisser emporter par Le malaimant¸ autant nous lui suggérons de passer tout droit avec ce nouvel opus.
Le tout se lit en douceur, invite à des pauses de réflexion pour en infuser l’essence et se termine rapidement. En le refermant, le lecteur voudra sans doute en lire davantage.