Le manque de transparence des plateformes (Twitter était une rare exception pour les chercheurs, avant son acquisition par Elon Musk) a souvent été pointé du doigt ces dernières années comme un obstacle à une meilleure compréhension de cet écosystème de la désinformation.
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Il s’agit majoritairement de femmes qui ont remplacé les croyances traditionnelles avec leur propre évangile via Instagram et d’autres plateformes. Elles contactent d’autres femmes pour leur indiquer comment « être la meilleure version d’elles-mêmes », même si le média et le message viennent flouter la séparation entre le religieux et le séculier.
L’un des chercheurs responsables de l’étude estime qu’il faut d’ailleurs se poser une autre question: les commentaires négatifs sont-ils plus avantageux que les positifs? Une attention négative est-elle plus utile que pas d’attention du tout?
Malheureusement, la chose tient de l’occasion manquée. Oui, tout aborder était impensable, puisque le sujet est presque aussi vaste que la société humaine en général. Mais on aurait apprécié que l’on aille davantage au fond des choses, plutôt que de rester bêtement en surface.
« Parmi les divers groupes d’âge, ce sont les jeunes Canadiens âgés de 15 à 24 ans (11 %) qui ont affiché la plus forte proportion de personnes s’étant senties victimisées à la suite d’un incident en ligne. »
C’est du côté des gens s’informant sur les médias sociaux que les résultats sont les moins bons: 53 % des participants passant par Snapchat pour connaître les plus récentes nouvelles ont obtenu un mauvais score. Truth Social, la plateforme liée à Donald Trump, est aussi synonyme de mauvais résultats lorsque vient le temps de départager le bon grain de l’ivraie journalistique.
« Même au sein d’un même foyer, les filles sont beaucoup moins susceptibles que les garçons d’accéder et de pouvoir utiliser pleinement internet et les technologies numériques. »
Ce que l’étude ne dit pas, toutefois, c’est si les réseaux sociaux sont utilisés comme agrégateurs, c’est-à-dire comme source où trouver des liens vers des sites externes – donc des sites web offrant du contenu d’information.
Plus tôt ce mois-ci, l’Association des psychologues américaines a publié pour la première fois des lignes directrices, recommandant entre autres aux parents de suivre de plus près l’usage que font leurs ados des réseaux.
Utiliser son esprit critique et vérifier la source avant de partager une image restent les meilleures défenses contre la diffusion de ces images trafiquées. Pour ne pas ajouter soi-même à la désinformation!