Un ballet sans histoire: voilà ce qu’a livré la troupe des Grands Ballets Canadiens mercredi sur les planches de la salle Wilfrid-Pelletier, dans le cadre du programme double Danser Beethoven, à l’occasion du 250e anniversaire de naissance du célèbre compositeur.
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La prémisse est vieille comme le monde: une histoire impossible, des amants transis, des fatalités et des tragédies.
La fébrilité était au rendez-vous à la salle Wilfrid-Pelletier – comble, pour l’occasion – à la première mondiale du dernier opus de Cathy Marston, L’Amant de Lady Chatterley, interprété par les Grands Ballets canadiens de Montréal.
S’inspirant à la fois de La Belle au bois dormant et du monde du ballet, l’auteure jeunesse Karina Lyfoung livre un conte de fées parfait pour les fillettes d’aujourd’hui, avec La Belle endormie – Acte 1.
Nul doute possible quant à l’engouement suscité par ce conte de fées indémodable: c’était une salle Wilfrid-Pelletier derechef comble qui accueillit sur scène le Ballet national d’Ukraine en clôture de la saison 2017-2018, la même troupe qui avait subjugué le public montréalais avec son Mariage de Figaro le printemps dernier.
C’est une oeuvre dichotomique pour le moins audacieuse qu’aura offert le Eifman Ballet de Saint-Pétersbourg, mercredi soir à la salle Wilfrid-Pelletier de la Place-des-Arts, devant un auditoire conquis d’avance.
« Il me semble que ça fait toujours tellement de bien de quitter Ottawa », je souris en me tournant vers Marie-Michelle, qui plisse les yeux alors que les derniers rayons de soleil se glissent entre les parois de sa petite Toyota grise. Dernière nous, la capitale canadienne offre son morne panorama d’édifices gouvernementaux délavés.