Browsing: Société

Une compagnie virtuellement inconnue du milieu scientifique aurait-elle pu créer à elle seule une immense base de données des dossiers de plus d’un millier d’hôpitaux sur tous les continents? Dans cette histoire qui restera dans les mémoires sous le nom de Lancetgate, ce qui étonne n’est pas tant qu’un entrepreneur manifestement très ambitieux soit allé aussi loin, mais que personne chez The Lancet n’ait flairé le piège.

Alors que le Québec voit sa courbe de cas de coronavirus redescendre progressivement, les experts, comme partout ailleurs dans le monde, continuent de craindre une deuxième vague. Le Détecteur de rumeurs s’est demandé quelle forme pourrait prendre cette vague… ou ces vagues.

Au moment où le Québec vit son déconfinement, plusieurs se demandent s’ils doivent vraiment garder leur distance des personnes qui ne sont pas malades. C’est ignorer qu’on peut transmettre le virus sans avoir de symptômes et que certaines personnes n’en développent jamais. Des explications.

Beaucoup d’Américains ont été soulagés ce mois-ci par les lignes directrices de leur Centre de contrôle des maladies (CDC): le coronavirus ne se transmet pas beaucoup par les surfaces des objets. Mais en réalité, il y avait longtemps que le CDC avait dit ça, et il n’y a pas réellement eu de changements dans ses lignes directrices.

L’épidémie de fausses nouvelles autour du coronavirus continue de frapper très fort, et les chiffres rappellent plus que jamais à quel point le problème tourne autour des réseaux sociaux. La solution viendra-t-elle de plateformes qui prendront acte de leurs responsabilités, ou d’usagers qui comprendront mieux ce que « désinformation » veut dire?

Dès le début de l’épidémie de la COVID-19, les responsables de la Santé publique, au Québec comme ailleurs, ont insisté sur l’âge, comme facteur de risque. On a identifié les 70 ans et plus comme étant les plus susceptibles de subir des complications majeures, d’être hospitalisés aux soins intensifs et, éventuellement, d’en mourir… Mais l’âge n’est pas le seul facteur de risque.

La COVID-19 frappe encore mais déjà, des chercheurs s’attèlent à déterminer d’où viendra la prochaine. Prédire l’inévitable pourrait-il être un jour possible?

Parmi les rumeurs que cette pandémie a vu éclore, celle voulant que la COVID-19 soit le résultat d’une manipulation dans un laboratoire en Chine a la vie dure. Et pourtant, rien de nouveau sous le soleil, constate le Détecteur de rumeurs: des théories similaires ont accompagné chaque grande épidémie à travers l’Histoire.

Il n’y a pas que la santé économique du pays (et des travailleurs) qui est affectée par la pandémie de COVID-19 et le confinement ordonné par les divers paliers de gouvernement. Selon les plus récentes données de Statistique Canada, c’est aussi la santé mentale des Canadiens qui a été largement mise à mal depuis le début de la crise.

Depuis le début de la pandémie, on entend dire qu’un vaccin pourrait être disponible dans 12 à 18 mois. Les plus optimistes évoquent même un délai de six mois, soit dès l’automne. Mais le fait qu’un vaccin soit « prêt » n’est pas la fin de l’histoire, constate le Détecteur de rumeurs.