En 2019, une analyse appelée le Global Disinformation Index avait estimé à 250 millions par année les revenus des sites de désinformation, dont 40 % provenant de Google. NewsGuard estimait en 2021 ces revenus à 2,6 milliards, mais n’évaluait pas la part provenant de Google.
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Pour ce qui est de la désinformation, « même s’il y a une amélioration par rapport à l’ancien programme sur tout ce qui est vie numérique, esprit critique face aux médias, la place dans le curriculum est encore très faible ».
Des chercheurs et des journalistes pourraient tenter de prédire les fausses nouvelles qui vont émerger lors de la prochaine crise sanitaire afin de les « pré-déboulonner ».
Avec une voix qui a su s’imposer au fil des ans, à Radio-Canada, Annie Desrochers est devenue, depuis 2015, la seule femme animant l’une des grandes émissions d’information quotidiennes à la radio du diffuseur public depuis un demi-siècle.
Dans un monde où les fausses nouvelles sont légion, le journalisme scientifique a fort à faire pour préserver la confiance du public envers les chercheurs. Chez Sparrow, on a justement décidé de sortir du cycle de la nouvelle quotidienne pour produire des contenus accessibles et exacts.
On peut s’étonner que le rédacteur en chef d’une revue vouée à « la théorie et la pratique des vaccins » soit un docteur en linguistique et que son principal adjoint (senior editor) soit un ophtalmologiste.
Au dire des auteurs, cette étude démontre que la littératie médiatique et informationnelle est encore un sujet nécessaire dans le programme d’enseignement au secondaire.
Lorsqu’il est question de couvrir l’actualité climatique, il existe un risque de tomber dans le « catastrophisme », sans pousser la population à agir. UnPointCinq fait plutôt le pari de proposer un journalisme de solutions, basé sur la science.
Le directeur de l’information de Radio France juge que la COVID a joué un rôle d’accélérateur: la pandémie « a injecté de la science dans nos rédactions, un appétit, une nécessité et mis le doigt sur nos faiblesses. »
La nouveauté, cette fois-ci, est que ces affirmations sont apparues sur des panneaux publicitaires, plutôt que dans le monde virtuel. C’est peut-être ce qui leur a apporté une visibilité médiatique inégalée, de même que l’attention des élus locaux.