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À l’aide de nouvelles données fournies par le télescope spatial Kepler, il est estimé qu’il pourrait y avoir quelque 300 millions de mondes potentiellement habitables dans notre galaxie. Certains d’entre eux pourraient même se trouver relativement près de notre système solaire, soit à moins de 30 années-lumière de notre monde. Ces conclusions, auxquelles sont parvenus des chercheurs de la NASA, du SETI Institute et d’autres organisations d’un peu partout dans le monde seront publiée prochainement dans The Astronomical Journal.

En trois jours, les nouvelles sont passées d’un enthousiaste « la sonde spatiale Osiris-Rex a récolté de la poussière d’astéroïde! » à un inquiétant « elle perd sa poussière dans l’espace ». Ou ce qui arrive quand un contenant est trop petit pour une récolte à 300 millions de kilomètres…

Défié par certains, nié par d’autres, le consensus scientifique demeure le rempart collectif pour contrer la désinformation et répondre aux sceptiques et complotistes. En parler est dans l’air du temps en raison de la COVID-19 et de la litanie d’opinions relayées dans les médias: les uns déplorent l’absence de ce consensus tandis que les autres l’invoquent pour expliquer la situation. Le Détecteur de rumeurs propose de remettre les pendules à l’heure.

Une équipe internationale de chercheurs a identifié un lien moléculaire direct entre des alimentations riches en viande et en produits laitiers et le développement d’anticorps, dans le sang, qui augmentent les chances d’attraper un cancer. Ce lien pourrait expliquer la plus forte prépondérance des cas de cancer chez les gens consommant de grandes quantités de viande rouge et de produits laitiers, similaire au lien entre le cholestérol élevé et le risque plus important de développer des maladies cardiaques.

Les groupes écologistes sont-ils plus politisés et plus engagés dans la sphère publique qu’auparavant? La lutte contre les changements climatiques et celle de la justice environnementale sont désormais les deux sujets qui tiennent particulièrement à cœur aux organisations non gouvernementales (ONG) en environnement, met en lumière une récente étude, parue dans PLoS One.

On a souvent fait état de rencontres entre nos ancêtres Homo sapiens et nos cousins Néandertaliens, qui ont laissé des traces de ces derniers parmi nos gènes. Remontant encore plus loin dans le temps, des chercheurs viennent d’identifier un chromosome d’Homo sapiens qui a pris la place de son homologue néandertalien il y a plus de 100 000 ans, peut-être même plus de 300 000 ans.

Cela fait plusieurs millions d’années que les mammifères et les oiseaux ont le sans chaud, et cela est fréquemment invoqué comme la raison derrière leur grande capacité à survivre et à évoluer sur notre planète. Selon une récente étude publiée dans Gondwana Research, ce passage au sang chaud se serait produit au même moment, il y a environ 250 millions d’années, à l’époque où les formes de vie se remettaient de la pire extinction de masse de tous les temps.

Depuis une dizaine d’années, l’arbre généalogique de nos ancêtres préhistoriques s’est complexifié. À l’Homo sapiens et au Néandertalien se sont ajouté de nouvelles espèces qui provoquent bien des débats chez les paléontologues. À défaut d’avoir une réponse par les ossements, l’étude des protéines pourrait lever un peu le voile sur le lien entre « eux » et « nous ».

Des luttes sanglantes pour prendre le contrôle d’une entreprise familiale en déclin, sous le regard intéressé de toute la communauté… On ne parle pas ici de la mafia, mais du quotidien des pics glandivores.

L’anémone de mer, cette chose qui ressemble à une plante sous-marine mais appartient bel et bien au règne animal, a une façon bien particulière de réagir à l’abondance de nourriture: elle se confectionne de nouveaux tentacules.