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Avec Axel, le Cirque du Soleil se contente d’en mettre encore une fois plein la vue via une mise en scène époustouflante, qui s’avère cependant régulièrement plus impressionnante que les numéros en soi. Le comble pour un spectacle d’abord de patinage et de cirque.

Un territoire particulier avec les vraies personnes qui y vivent : c’est ce que célèbre Foirée montréalaise, ce rendez-vous annuel donné au théâtre de La Licorne par la compagnie de théâtre Urbi et Orbi à un public qui aime les fêtes d’antan mais ancrées dans le ici et le maintenant. Cette année, pour cette cinquième édition de Foirée montréalaise, c’est l’arrondissement de Côte-des-Neiges-Notre-Dame-de-Grâce (CDN-NDG pour les intimes) qui est à l’honneur, un quartier plein de couleurs et de contrastes, rempli de personnes attachantes et d’institutions essentielles, encore présentes ou disparues.

Partir. Partir au loin en laissant tout derrière soi. Mais pour aller où, au fait? Dans Jack, oeuvre douce-amère de Marie-Pierre Proulx présentée au Théâtre La Licorne, une jeune héroïne part explorer l’inconnu, sur les traces d’un mystérieux grand-père, mais aussi d’un grand écrivain.

Ce début de mois de décembre est l’occasion d’admirer le talent qu’ont certains artistes de créer – en direct, avec les spectateurs comme témoins – des idées, des dialogues, des attitudes, des situations, des scènes, et jusqu’à un film construit de 30 minutes avec son cadrage particulier, sa musique, ses jeux d’éclairage, ses transitions et bien sûr son histoire. La LNI s’attaque au cinéma, c’est ce à quoi le public du théâtre Outremont peut assister durant quelques soirées, et cela mérite vraiment le détour.

15 ans, ça se fête. Les productions Des pieds et des mains consacrent deux soirées à cet anniversaire au Monument national à Montréal. Pour ce spectacle style cabaret, un maître de cérémonie guide quinze artistes qui se produisent sur scène pour dévoiler au public la spécificité de cette compagnie qui propose du cinéma, du théâtre, de la danse, de la musique et de l’impro…

C’est vers la cinquième heure, lorsque les dragons firent leur apparition et que les pingouins mirent la main sur des armes laser, qu’Inside prit une tournure franchement déjantée. Blague à part, l’oeuvre fleuve de Dimitris Papaioannou, présentée à l’Usine C, intrigue autant qu’elle ennuie.

Les nouvelles technologies doivent-elle être décriées ou ouvrent-elles vers un nouveau monde susceptible de favoriser les rapprochements humains voire une nouvelle forme d’art ? C’est un peu à quoi le spectacle théâtral Jeff Koons présenté au centre Phi est censé nous inviter. Y parvient-il? Au public de le dire.

Élevée sur le bord de l’eau, là où le Saint-Laurent devient une mer immense, Sylvie Drapeau a grandi avec ses frères et soeurs, ses parents aux façon de faire un peu plus « à l’ancienne ». Dans une magnifique et terrible pièce présentée au Théâtre du Nouveau Monde (TNM), l’actrice et auteure raconte sa vie, tout simplement.

À quoi ressemblera le monde en 2640? Faut-il s’en inquiéter ? Peut-on être confiant? Aucun de nous ne sera là pour le savoir. C’est pourtant en 2640 que s’achèvera l’interprétation de l’œuvre musicale la plus longue composée à ce jour, celle de John Cage intitulée ASLSP, As Slow aS Possible, « aussi lentement que possible »… Le beau spectacle présenté par la compagnie The other theatre au centre Knox à Montréal est une œuvre multidisciplinaire qui permet de réfléchir à la notion de temps, à l’insignifiance de l’humain et de la planète Terre dans l’univers et à la place de la musique dans l’histoire de l’humanité.