Dans une pièce au rythme relevé, drôle et très réussie, qui combine théâtre, danse et performance, les Compagnons baroques retournent la virtualité des sites de rencontre et nous montrent ce qui se passe dans le réel.
Browsing: Théâtre / Cirque
SCENIC « est conçu pour avoir un vrai spectacle, qui a lieu sur deux, trois scènes en même temps, avec des publics dans chaque lieu ».
Entre une figure paternelle qui n’en a plus pour longtemps, et la mystérieuse personne qu’est son père biologique, Jodie est déchirée. Et la voilà qui rejoue les road trips de Kerouac pour tenter d’y voir plus clair.
Qui dit Théâtre de la Pire espèce, dit la plupart du temps très bons jeux clownesques, emploi de marionnettes et d’objets bizarres en tous genres, farces, facéties et autres légèretés humoristiques par l’usage immodéré et particulièrement bien vu de nombreux clichés qui rendent les spectacles toujours très agréables.
L’oeuvre est un récit extrêmement tendre et touchant, paradoxalement comique par moments, rempli de références aux thèmes qui intéressent sa génération.
Dans la pièce la plus célèbre du Suédois Anton Strindberg, l’action se passe durant les festivités de la nuit de la Saint-Jean d’été, et juste après la fête. Cela est exprimé de manière insistante dans les dialogues des trois protagonistes, et cela n’est pas le fruit du hasard.
Dans une performance où il combine le jeu de l’acteur et du clown, le mime, la danse, l’improvisation dans son dialogue avec le public, François Blouin arrive à faire sourire et même rire tout en présentant un portrait assez complet du personnage d’Œdipe.
Quatre-vingt-dix minutes de poésie, de musique, de théâtre et de conte aussi, pourrait-on dire.
Pas perdus est une superbe lettre d’amour à cet aspect traditionnel de notre culture dont nous pouvons être fiers.
Avec beaucoup de nostalgie et de poésie, une multitude de petits gags charmants ponctuent le spectacle où les individus sont comme leurs véhicules adorés et les véhicules comme des individus.