Silence radio est un spectacle très réussi, à la fois drôle et émouvant, et qui touche autant les adultes que les enfants, même très jeunes.
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Il s’agit d’une oeuvre à la fois puissante et douce, forte et tranquille, sociétale et intime. Du grand théâtre, avec de grands interprètes.
Il est très difficile de décrire avec quelle habileté, quel jeu chorégraphique les deux artistes sur scène parviennent à faire vivre le protagoniste de l’histoire qui, dans une mise en scène féérique, se retrouve au centre d’objets géants et hors du commun aux comportements inattendus, faits de tous ces milliers de petits papiers qui se retrouvent jusque dans son lit.
Le spectacle est très imaginatif et parfaitement réalisé grâce au talent de trois marionnettistes. Du protagoniste morcelé qui a du mal à rassembler tous les morceaux de son corps à sa multiplication, en passant par son accouchement de lui-même en miniature, on est épaté par les trouvailles qui toutes suscitent le rire.
Hugo et Kevin embarquent dans cette deuxième partie de voyage spatial réalisé et coscénarisé par Denis Villeneuve.
Pour conclure ce bien beau programme, la Suite no 2 en si mineur, BWV 1067, a été l’occasion parfaite pour l’ensemble des musiciens de démontrer à quel point Bach savait adopter d’autres genres que celui de la musique allemande et pour nous faire entendre toute sa sonorité.
En 2011, l’intention de Soderbergh était d’alerter la population aux réalités d’une pandémie afin que les gouvernements et les citoyens s’y préparent mieux. S’il a échoué et que la COVID-19 nous a tout de même pris au dépourvu, il est très intéressant de voir à quel point Contagion visait juste, pratiquement une décennie avant que la crise ne survienne.
Près de 60 ans après la publication du roman Dune, qui a fait l’objet de nombreuses suites littéraires et de plusieurs adaptations pour le cinéma et la télévision, qu’est-ce qui explique l’attrait durable de cette saga de science-fiction?
Liebestod: saut dans les tranchées contemporaines du désespoir et de la foule solitude, où le rêve et l’amour épargnent de la mort brutale du fleuve glacée.
Le spectacle est hypnotisant pour le spectateur et terriblement physique pour les artistes. Certains apparaissent parfois masqués; cela rappelle la tradition des masques africains, mais aussi l’humanité niée aux Noirs durant la traite dont ils furent les victimes.