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Scénarisé et réalisé par Meryem Benm’Barek, SOFIA sortira ce 10 mai en salles, au Cinéma Beaubien et au Clap de Québec en version originale française et arabe, et au Cinéma du Musée en version sous-titrée en anglais. Lors du Festival de Cannes de 2018, le film avait reçu le Prix du meilleur scénario de la section Un certain regard.

Difficile de bien décrire Ouff, une oeuvre d’Alexis O’Hara présentée à La Chapelle. Dans la petite salle presque cachée dans un recoin anciennement industriel du Plateau-Mont-Royal, des cordes tendues délimitent froidement ce qui s’avérera être le terrain de jeu socio-économique de l’artiste.

Quand un groupe d’étudiants canadiens partis en excursion dans les bayous de la Louisiane se retrouve coincé au beau milieu d’une épidémie inconnue et dévastatrice, le résultat est Green Class, une nouvelle série fort prometteuse signée Jérôme Hamon et David Tako.

Ah, le travail! C’est la santé, disent les uns. C’est un mal nécessaire pour mettre du beurre sur les épinards, diront les autres. Dans Bienvenue à l’usine, sorte de mise en abîme sur le capitalisme et le travail répétitif et déshumanisant, le dessinateur Bertine propose un portrait en demi-teinte de ces créatures de l’ère industrielle.

Le 3 mai dernier, à la Salle Bourgie du Musée des beaux arts de Montréal, l’Orchestre baroque Arion clôturait sa 38e saison montréalaise. Intitulé Musica notturna, le programme incluait des oeuvres créées sur un horizon de plus d’une centaine d’années, de Biber à Mozart, en passant par Vivaldi, Barsanti et Boccherini. Enrico Onofri était le soliste et chef invité. Armé de son violon, il a encore une fois mené à bon port l’orchestre qui commence à bien le connaître, puisque c’est sa quatrième collaboration avec Arion.

De sa première représentation le 3 mars 1875 à aujourd’hui, Carmen de Georges Bizet, l’opéra le plus populaire de l’histoire est aussi celui qui multiplia les scandales. L’Opéra de Montréal achève sa saison avec une version de Carmen soignée et agréable, une belle mise en scène et des costumes magnifiques, des chanteurs excellents qui se font aussi bons acteurs voire danseurs, mais une version pour laquelle on pourra peut-être reprocher un certain manque d’audace. Le politiquement correct est aussi à l’œuvre.

Anton Tchekhov n’est ni le premier ni le dernier monument de l’art dramatique à être interprété, repensé, voire métamorphosé pour être proposé de manière à la fois fidèle et totalement différente de ce qu’il a écrit. Avec Cr#%# d’oiseau cave, c’est une version québécoise de La Mouette qui est présentée à La Licorne. Et si le résultat ne donne peut-être pas autant à réfléchir que la version originale, on peut dire que l’on passe quand même un très bon moment des plus divertissants.