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Mercredi soir dernier, à la TOHU, avait lieu quelque chose comme la grand-messe du cirque québécois. C’était la première d’une nouvelle série de représentations du Cirque Alfonse avec son spectacle intitulé Tabarnak. Le décor: une église. Le vocabulaire : des mots d’église, entre autres. Ce spectacle c’est comme une façon de redire la Révolution tranquille, tout en enracinant encore plus profondément le citoyen dans ses origines. Ironie, dérision, humour et amour, voilà ce qui irradiait de la scène.

Au lieu de présenter un artiste, un courant ou une chronologie, les expositions Silences au Musée Rath de Genève et Ombres, de la renaissance à nos jours à la Fondation de l’Hermitage de Lausanne revisitent l’histoire de l’art à partir d’un thème. Alors que le Musée Alpin Suisse de Berne aborde un trait culturel singulier avec l’exposition Écho, la montagne répond. 

C’est ce mardi que la tant attendue programmation de la 48e édition du Festival du nouveau cinéma a été inaugurée. Du 9 au 20 octobre, les festivaliers auront la possibilité de visionner de nombreuses primeurs, de participer à plusieurs événements connexes et de rencontrer quelques invités d’honneur.

S’intéresser aux Premières Nations est une chose – c’est après tout l’une de nos plus grandes cicatrices –, mais bien le faire en est une autre. Quel bonheur que de découvrir ce très joli Kuessipan, qui à travers bon nombre de défauts, laisse percevoir un film auquel on s’attache aisément.

Cités millénaires: voyage virtuel de Palmyre à Mossoul est une expérience immersive développée par l’Institut du monde arabe avec l’expertise d’Iconem et d’Ubisoft, en partenariat avec l’UNESCO et l’Université de Lausanne. Une première au Canada, le World Press Photo offre à ses visiteurs un avant-goût d’une balade sur des sites iconiques.

Mais que se passe-t-il dans la tête du bédéiste Villa Rente? Le dessinateur, l’une des têtes d’affiche du mouvement indépendant finlandais, présente cette fois Comment le roi a perdu la tête, une fable complètement folle évoquant à la fois les Monty Python et l’humour absurde et nihiliste de Bojack Horseman.

À nouveau, cette année, la salle intime du théâtre Prospero accueille la classe de madame Catherine, cette enseignante fortement marquée par les nombreuses tueries dans les écoles américaines et canadiennes, et plus que motivée à prodiguer à ses petits élèves de 3e B une leçon bien particulière en matière de sécurité, question de les protéger contre le pire qui les guette. Leur survie en dépend.

On peut se rendre au théâtre pour voir une pièce et se retrouver impliqué non seulement mentalement mais physiquement dans le spectacle. Les émotions sont alors encore plus fortes, plus profondes, plus directes…, plus sensibles. C’est ce que réalise à merveille l’œuvre Fragments d’Ana du Collectif Théâtre de l’Intime qui porte si bien son nom. Impossible sans un certain dispositif de se retrouver aussi près d’une réalité que cherchent à communiquer certains types d’œuvres théâtrales.