Browsing: Culturel

Le scénario est relativement classique: celui du parent et de son enfant que le temps a séparé, et qui s’exilent en un endroit donné, se donnant au passage le temps et la volonté de crever l’abcès et de régler leurs problèmes. Made in Italy, premier long-métrage du réalisateur James D’Arcy, qui signe aussi le scénario, suit cette structure narrative connue, mais de façon assez efficace pour que le film soit agréable à voir.

Ces jours-ci, les éditions Hurtubise publient, en collaboration avec l’éditeur londonien DK, la traduction d’un des plus récents ouvrages de David Burnie, Le grand livre des animaux. Burnie est membre de la Zoological Society de Londres et a déjà participé à la publication de plus d’une centaine d’ouvrages. Est-ce qu’on a encore quelque chose à dire ou à montrer quand on a dépassé le cap des 100 livres? À la lecture de cette encyclopédie de plus de 250 pages et d’environ 1500 illustrations, la réponse est évidemment oui!

On l’attendait depuis plusieurs semaines; il frappe comme une tonne de briques. Mais si les quatre membres du groupe All Them Witches sont effectivement capables de donner dans le gros rock sale qui décape, leur plus récent album, Nothing as the Ideal, fait aussi la part belle aux mélodies plus douces, voire aux échappées psychédéliques qui confirment le statut de d’excellence de la formation.

Aux Éditions L’Interligne, on publie ce mois-ci Tiriganiak, docteur au Nunavut, sous la plume du multiple lauréat Gille Dubois. C’est l’histoire d’une chirurgienne métisse qui établit sa clinique au Nunavut. Découverte de la culture locale, apprentissage de la langue et vie de famille avec un gars de la place, tout aurait pu être simple, mais la vie n’est pas une grande banquise tranquille. Ce n’est pas pour autant qu’on appréciera le scénario alambiqué mêlant mission humanitaire, banditisme et histoire amoureuse à l’eau de rose.

Qui n’a jamais rêvé de voir des dinosaures? Tous les enfants (et bien des adultes) le confirmeront: les précédents occupants de notre planète n’ont jamais cessé de fasciner. Voilà pourquoi, sans doute, Steven Spielberg a créé l’indémodable classique Jurassic Park, en 1993.

Quelle étrange ambiance, mercredi soir, alors que le Théâtre du Nouveau Monde (TNM) présentait la grande première de Zebrina, une pièce à conviction, sa toute première oeuvre de la nouvelle saison automnale. Étrange, en effet, puisque non seulement la programmation du théâtre a dû être revue de fond en comble, mais ce journaliste n’était même pas dans la salle sise rue Sainte-Catherine. Distanciation sociale oblige, la pièce était plutôt diffusée en ligne. L’occasion de voir Emmanuel Schwartz bien installé dans son divan, une tasse de café à la main.

Proposition à la fois audacieuse et socialement engagée, SLAXX, d’abord présenté dans le cadre du Festival Fantasia, il y a quelques semaines, prend maintenant l’affiche au Québec dans les salles de cinéma, dans un tourbillon de jambes de pantalon et d’hémoglobine.

Y’a-t-il un sujet qui est encore aussi tabou que ne l’est le suicide? Dans une bande dessinée aux allures de documentaire publiée chez Moelle Graphik, Isabelle Perreault, André Cellard et Patrice Corriveau, avec les dessins de Christian Quesnel, parviennent à jeter un nouvel éclairage sur ce terrible phénomène qui ne date certainement pas d’hier, y compris au Québec.

Pour son deuxième long-métrage, Nadia, butterfly, le cinéaste Pascal Plante a décidé de doubler la mise et de jouer la carte de l’ambition. Pourtant, s’il parle de grandes choses, il ne perd jamais son désir pour l’intime et il ne quitte jamais la petite échelle de laquelle il aborde le microcosme qui l’intéresse, et qui devient la bulle observatrice du spectateur, convié au regard objectif d’un univers et d’un personnage qui ne semblent pas prêt de révéler tous ses secrets.